s'abriter
vie sauvage

s’abriter

Au royaume du froid : l’antarctique est l’une des régions les plus inhospitalières du monde. Pourtant, ces manchots à jugulaire semblent s’ébattre à leur aise sur la banquise. La nourriture est abondante et les prédateurs peu nombreux.

L’habitat désigne l’environnement dans lequel une espèce trouve tout ce dont elle a besoin pour vivre. Cet espace est limité si l’animal ne bouge que très peu, comme la patelle, il est plus étendu si l’animal doit chasser ou s’il migre l’hiver. L’habitat varie en fonction des habitudes et de l’alimentation : la mésange noire, par exemple, fréquente volontiers les forêts de pins, tandis que la mésange bleue préfère les bois de chênes.

Nid douillet : pour protéger son nid et ses petits. La sterne arctique n’hésite pas à chasser à coups de bec les voisins un peu trop envahissants, comme le goéland argenté.

Le domaine vital et le territoire

Si l’habitat est le type d’environnement qui convient à une espèce, le domaine vital correspond à l’aire nécessaire à la survie d’un individu : il offre à l’animal les éléments qui lui permettent de se nourrir, de s’abriter et de se reproduire. Le territoire est plus restreint : il est délimité et défendu par un groupe, un couple ou une meute. Certains animaux, comme les félins marquent leur territoire et le défendent en permanence ; d’autres, notamment les oiseaux, ne sont particulièrement agressifs et protecteurs qu’avant et après la naissance de leurs petits.

fennec

Se fondre dans le décor : grâce à sa fourrure blanche, le renard polaire est presque invisible sur la neige. Le fennec, lui, a un pelage roux qui se confond avec les sables du désert.

renard polaire

Les migrations :

Les animaux migrateurs changent d’endroit à date plus ou moins fixe pour gagner des régions plus chaudes ou des lieux de reproduction. Pour cela, il leur arrive de parcourir de très longues distances. Ils ont donc alternativement deux types d’habitat.

Des cours de survie :

De nombreuses espèces vivent dans des conditions les plus extrêmes. Leurs plumes et leurs fourrures les protègent du froid ou de la chaleur excessive. L’hibernation, en ralentissant les fonctions vitales, permet d’attendre des jours meilleurs sans avoir à souffrir du froid ou de la faim. Certains animaux ont même appris à économiser l’eau.

Record de froid : le manchot empereur vit sur les côtes de l’antarctique, où les températures peuvent descendre jusqu’à -40°C
Record de chaleur : Le ver de Pompéï est installé au fond de l’océan pacifique, autour des cheminées sous-marines situées à 2500 m de profondeur, où l’eau atteint 300°C
record d’aridité : En Namibie, où la quantité de pluie ne dépasse pas 1 cm par an, la vipère du désert de Namib mange des lézards pour couvrir ses besoins en eau.
Record d’altitude : Dans l’Himalaya, on trouve des troupeaux de Yacks à 6000 m d’altitude, et des craves à bec rouge à plus de 8000 m d’altitude. Il est arrivé que des avions percutent des vautours à 11000m
Record de pression : Le poisson-Ogre chasse dans des fonds marins de 5000m de profondeur. Outre les fortes pressions, il doit subir la température très froide, le manque d’oxygène et une obscurité presque totale
Record de salinité : La crevette Artemia Salina vit dans une eau de mer chargée de sel à 25% (la salinité la plus courante est de l’ordre de 3.5%)

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