Santé, beauté et hygiène

Il existe quatre règles d’or pour préserver la bonne santé de son compagnon sur le long terme : lui offrir un régime équilibré, éviter les situations stressantes, éviter de le mettre en contact avec des oiseaux malades ou des perroquets sauvages importés récemment, et tenir sa cage et son environnement propres.

Le métabolisme des oiseaux est très rapide, surtout chez les petites espèces, il est donc important de détecter rapidement les maladies. L’état d’un oiseau malade se détériore bien plus rapidement que celui d’un chien, par exemple. Les propriétaires de perroquets doivent toujours être à l’affût des changements de comportement les plus subtils : l’oiseau somnole pendant de longues périodes, devient plus silencieux ou mange moins. Un changement de la couleur ou de la consistance des fientes sans modification du régime alimentaire (l’ingestion d’aliments comme la grenade ou la betterave, par exemple, en change évidemment la couleur) est un autre signe possible de mauvaise santé. Les fientes dans lesquelles l’urine (la partie blanche) est teintée de jaune indique un problème de rein. Les yeux d’un perroquet malade seront ternes, voire enfoncés, et l’oiseau les gardera fermés pendant de longues périodes. Sinon, le perroquet clignera beaucoup des yeux, essayant de ne pas les garder fermés en votre présence.

Ne tardez pas à contacter un vétérinaire, de préférence un vétérinaire aviaire. Tentez d’en localiser un avant même d’acheter votre perroquet. Si vous trouvez un vétérinaire qui connaît les soins à apporter à un perroquet, emmenez-y votre oiseau une fois par an pour un bilan de santé. Vous pouvez également envisager de prendre une assurance, un traitement pouvant s’avérer coûteux.

Un oiseau malade a deux besoins vitaux : chaleur et liquide. Chaque propriétaire devrait posséder une lampe infrarouge (émettant de la chaleur, mais pas de la lumière) avec un support et un réflecteur. Vous pouvez vous en procurer une auprès d’un fournisseur spécialisé dans les oiseaux ou la volaille. Vous pouvez placer la lampe à l’extrémité de la cage ou sur un côté, afin que l’oiseau puisse s’éloigner de la chaleur si besoin. Les cages hôpital ne sont pas recommandées, car la température est constante à l’intérieur (l’oiseau ne peut pas s’éloigner de la chaleur) et l’humidité n’est pas suffisante. En cas d’urgence, vous pouvez fournir de la chaleur en plaçant la cage près d’un radiateur ou en la recouvrant d’une serviette pour conserver la chaleur.

Les oiseaux malades ne s’alimentent pas et ne boivent pas suffisamment. La plupart meurent de déshydratation plutôt que de faim. Un vétérinaire pourra les hydrater par divers moyens, c’est pourquoi il est important de consulter un vétérinaire si un perroquet cesse de s’alimenter.

La propreté et une bonne ventilation sont vitales lorsque des oiseaux vivent en intérieur. Avec la prolifération ces dernières années de graves maladies aviaires virales, parfois mortelles, c’est plus important que jamais. Dans un environnement fermé, les particules virales passent facilement d’une cage à l’autre.

Peu de désinfectants sont efficaces contre les virus. Le virkon S (fabriqué par Antec international) fait exception. Il est également très efficace contre les bactéries, les moisissures et les champignons. Vous pouvez l’utiliser à l’intérieur pour nettoyer les murs et les cages, et même pour stériliser l’eau.

Utilisez Ark-klens de Vetark Professional pour lutter contre la psittacose (chlamydia). Cette société fabrique aussi Tamodine-E. Ce désinfectant au iodophore est efficace contre les virus et les champignons tels que l’Aspergillus. Si vous devez manipuler un oiseau malade, utilisez un désinfectant pour les mains une fois que vous avez terminé.

Vous devez garder les perchoirs propres, car des perchoirs sales sont une source d’infection majeure pour les pattes et les yeux. La propreté est importante à tous les égards si vous souhaitez conserver un certain sens de la fierté vis-à-vis de vos oiseaux.