
Un froid de canard ou un froid de loup

Connaissez-vous la sarcelle d’hiver, ce petit canard que l’on observe en hiver dans nos régions ?
Il trouve en effet que notre hiver est doux comparé aux pays d’où il vient, en Arctique, la grande région qui entoure le pôle Nord. Pour lui, bien protégé qu’il est par une couche de plumes bien fournie, 0°C, c’est de la rigolade !
En plein hiver, il n’est donc pas rare d’apercevoir des canards flottant sur l’eau, par temps de neige et dans un froid… de canard !
Les hommes savent depuis longtemps que les plumes des oiseaux qui viennent du nord, les canards ou les oies, protègent très bien du froid. Ils s’en servent pour faire les doublures de doudounes ou de couettes.
Chez les oiseaux, les plumes sont plus ou moins nombreuses (un cygne souffleur en a 25 000 alors qu’un colibri en a à peine 1000) et montrent des formes adaptées aux divers types de conditions climatiques. Les manchots, par exemple, sont capables d’affronter des hivers à -40°C, car leurs plumes sont totalement étanches à l’eau.

