un logement pour mon invertébré
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Un logement pour mon invertébré

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un logement pour mon invertébré

Originaire des régions tropicales de la planète, la plupart des invertébrés populaires en tant qu’animaux de compagnie ont besoin d’un environnement chauffé. Vous pouvez répondre à leurs besoins de différentes façons, en utilisant des équipements développés pour d’autres domaines, tels qu’une lampe chauffante ou un tapis chauffant avec thermostat, et contrôler la température du vivarium à l’aide d’un thermomètre. La forme de l’enclos revêt un aspect primordial et dépendra du mode de vie de l’animal aussi bien que de sa taille.

Dans l’ensemble, les invertébrés ne sont pas particulièrement actifs et montrent une tendance à l’inertie, évitant d’attirer l’attention des prédateurs.

Dans le cas des phasmes, qui vivent généralement loin du sol, un vivarium assez haut convient tout à fait à leurs besoins, si les nymphes, plus petites, peuvent loger temporairement dans un pot en verre doté d’un couvercle bien scellé et aéré, il faudra les transférer dans un hébergement définitif lorsqu’elles auront grandi.

S’ils ne sont pas agressifs, les phasmes ont toutefois tendance à mordiller les pattes de leurs compagnons lorsque leur habitation est surpeuplée. Cette attitude peut avoir des conséquences mortelles, car les phasmes se fient avant tout à ces membres pour les soutenir lorsqu’ils grimpent çà et là dans les branchages. Chez une jeune nymphe, la perte d’une patte ne se révèle pas nécessairement catastrophique parce qu’elle est susceptible de repousser lors de la prochaine mue.

Quel habitat ?

Des récipients en acrylique variés, de tailles et de formes diverses, peuvent servir à des fins d’habitation. Le substrat utilisé dépend fortement de l’occupant et de ses besoins particuliers. Si l’animal nécessite une hygrométrie élevée, un substrat retenant l’humidité est tout indiqué, par exemple de la vermiculite. Celle-ci doit être moite, mais pas détrempée, afin d’éviter l’accumulation d’eau sale dans le substrat. Cette situation nuirait à l’occupant et entraînerait le dégagement d’une odeur déplaisante dans le vivarium.

Nombre d’espèces d’invertébrés s’enterrent sous le substrat ; dans leur cas, prévoyez une couche épaisse d’écorces dans leur enclos. par ailleurs, pour les individus terrestres, il est essentiel que le décor abrite des possibilités de cachettes. Pour les mygales fouisseuses, utilisez un pot de fleur en plastique coupé et enterré de biais, puis masqué par le substrat. Plutôt que de rester sur une écorce exposée au regard de tous, les individus arboricoles apprécieront également des refuges : utilisez du liège en spirale afin qu’ils puissent se dissimuler sous la courbure du tronc.

Le décor

Un décor correspondant au milieu naturel de l’animal augmentera l’attrait du vivarium, qui deviendra le centre d’intérêt de la pièce. Un sol constitué de sable spécial pour reptiles est conseillé pour les grands pagures terrestres. Imitant la plage et décoré de petits morceaux de bois ou de coquillages épars, il constituera un paysage agréable.

Lorsque vous panifiez l’éclairage du bac, n’oubliez pas que la plupart des espèces, timides, ne se montrent pas à la lumière.

Si vous utilisez une ampoule en tungstène, la chaleur en découlant risque non seulement de provoquer une hausse de la température ambiante, mais aussi de faire baisser le taux d’humidité. Cette situation serait très dangereuse pour les occupants. Dans le cas d’un aquarium reconverti, le meilleur compromis consiste à choisir un néon stimulant un éclairage naturel. Fixé dans un étui hermétique hors de portée des animaux, il ne risque pas d’affecter la température.

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