Un logement pour mon lézard
Les lézards logent généralement dans un vivarium clos, souvent doté d’un revêtement intérieur en mélaminé, dont la surface est facile à nettoyer. Le modèle comportera des grilles (pour la ventilation) ainsi qu’une ouverture permettant d’accéder facilement à l’intérieur. En cas de besoin, vous pouvez réaliser vous-même un tel vivarium, avec portes coulissantes en verre ou en plexi pour la façade. Pour obtenir de la chaleur, placez un spot lumineux dans une niche grillagée au plafond, afin d’éviter tout contact direct dans le cas de lézards adeptes d’escalade.
Une ampoule céramique chauffante entourée d’un réflecteur constitue également une solution appréciée (elle n’émet aucune lumière). La température se contrôle simplement à l’aide d’un thermostat variable et peut se diminuer pendant la nuit, par exemple. Ou bien, il est possible d’opter pour des ampoules ordinaires, mais la diffusion constante de lumière se révèle parfois nocive au bien-être du lézard ; par ailleurs, de telles ampoules ont une moindre longévité lorsqu’elles pendent vers le bas. Vous pouvez aussi recourir à des tapis chauffants ultra-fins, disponibles en tailles et en puissances diverses. Souvent placés sous le vivarium, ils s’attachent aussi sur les côtés, mais dénaturent alors l’apparence générale de l’installation.
Autre source de chaleur localisée destinée aux petits lézards terrestres : les pierres chauffantes. Si celles-ci avaient autrefois mauvaise presse, car elles étaient sujettes à la surchauffe et infligeaient fréquemment des brûlures, les modèles actuels sont plus fiables. Néanmoins, vérifiez le mode de contrôle de la température avant l’achat.
La lumière
Une luminosité suffisante est absolument essentielle pour un lézard en vivarium. On ne saurait utiliser une ampoule ordinaire ou un néon fluorescent ; en effet, leur lumière ne possède pas la même longueur d’onde que celle du soleil, et notamment celle provenant du spectre des ultraviolets (UV). Deux éléments sont particulièrement importants au bien-être des reptiles : les U.V.A, qui stimulent l’appétit et encouragent l’activité, déclenchant particulièrement le comportement reproducteur, et les UVB, vitaux pour la synthèse de la vitamine D3. Cette dernière joue un rôle irremplaçable dans la régulation des réserves de calcium dans l’organisme et contribue au maintien des proportions correctes entre calcium et phosphore.
Pour répondre aux besoins des lézards, on fixera dans le vivarium des néons spécifiques à spectre complet. L’intensité des ultraviolets décline au fil du temps et il faut généralement remplacer les néons au bout de neuf mois, même s’ils semblent encore bien fonctionner. Si certains éleveurs utilisent de la lumière noire, celle-ci n’émet pas une intensité suffisante en matière d’UVB.
L’aménagement du vivarium
Dans le cas des lézards arboricoles, la profondeur du vivarium est un aspect à prendre en considération. Fournissez-leur suffisamment de possibilités d’escalade.
Aménagez des cachettes pour votre lézard et assurez-vous que le substrat utilisé correspond bien à leurs besoins. À cet égard, il existe toute une gamme de solutions. Pour les habitants des déserts, le sable de calcium est tout indiqué ; il est non nocif en cas d’ingestion en même temps que les aliments. Des fragments d’écorces, de couleur sombre, conviennent aux lézards des zones forestières. En fonction des espèces, vous pouvez intégrer d’autres éléments, tels que branchages et végétaux, qui réagiront bien à la lumière. Ne placez aucune plante dangereuse, comme les cactées, et n’oubliez pas que les lézards végétariens risquent de manger les plantes de leur refuge.