Vaccinations, rappels, traitements vermifuges du boxer
Le “rite” des vaccinations et des traitements vermifuges ne disparaît pas une fois que le chiot a grandi : les vaccins contre la maladie de Carré, l’hépatite, la leptospirose et la parvovirose protègent seulement onze mois (et non pas pendant un an, comme on le pense généralement). En réalité, un chien adulte a plus de défenses que le chiot contre ces pathologies virales, mais il s’agit tout de même de maladies extrêmement agressives et potentiellement mortelles. Il est extrêmement dangereux d’oublier les rappels vaccinaux.
Pour ce qui concerne les parasites intestinaux, l’âge ne joue pas non plus : le chiot présente plus de risques d’infestation parce qu’il mange tout ce qu’il trouve, mais l’adulte n’est pas à l’abri. Attention, il est préférable de ne pas administrer de vermifuge générique (ce que l’on appelle les “polyvalents”) si vous n’êtes pas sûr que le chien est effectivement atteint. Les vermifuges polyvalents ne sont pas efficaces contre tous les parasites, en particulier lorsqu’il s’agit d’une infestation grave.
Jeune chien de 4 mois à 1 an |
Vaccinations |
Il faut effectuer les rappels tous les onze mois, après le dernier vaccin subi par le chiot (dates sur le livret sanitaire). A 8 mois environ, faire la première vaccination antirabique, obligatoire pour les chiens d’exposition, conseillée pour tous les autres. |
Traitements vermifuges |
Contrôle des selles tous les deux mois |
Autres interventions |
– Examens sanguins pour déceler une présence de filaria : si les résultats sont négatifs, suivez pour la prévention les conseils du vétérinaire. – A 7 mois, radiographies préventives pour la dysplasie de la hanche. Elles ne pourront pas vous donner de résultats officiels et définitifs, mais vous fourniront des informations assez fiables. – Bains antiparasitaires (ou traitement avec un spray antiparasitaire) une fois par mois, d’avril à septembre. |
Adulte |
Vaccinations |
Un rappel tous les onze mois, y compris le vaccin antirabique |
Traitements vermifuges |
Contrôle des selles tous les six mois |
Autres interventions |
– Prévention contre le filaria tous les printemps – Radiographie définitive pour le contrôle de la dysplasie de la hanche. Pour les chiens reproducteurs, il est conseillé de répéter cet examen la deuxième et la troisième année également. – Contrôle oculaire pour les maladies génétiques de l’œil. – Traitement antiparasitaire une fois par mois, d’avril à septembre. |
La visite chez le vétérinaire
Il est rare qu’un boxer se montre agressif à l’égard du vétérinaire : si tel est le cas, c’est généralement à cause d’un mauvais souvenir de jeunesse ! En général, le Boxer, joueur, fait la fête au médecin et n’essaye pas de le mordre. Dans les rares cas où le chien est agressif, il faut essayer de résoudre le problème. Sachez qu’un vétérinaire peut très bien avoir peur de votre chien : un boxer menaçant peut intimider le professionnel le plus aguerri. Souvent le chien se calme si on le laisse seul avec le médecin. Votre présence lui donne du courage et l’incite à “faire le malin” tandis que votre absence éteint ses velléités agressives. Toutefois, si vous tenez absolument à assister à la visite, ou si votre présence est nécessaire, aidez le vétérinaire à mettre un lacet autour du museau du chien. En effet, le lacet est beaucoup plus sûr que la muselière et rend votre fougueux ami totalement inoffensif, permettant ainsi un examen plus approfondi.
Quand peut-on éviter une visite chez le vétérinaire ?
Aucun chien n’est enthousiaste à l’idée de se rendre chez le vétérinaire. Même le chien le plus calme et le plus docile qui soit, donne des signes de crainte lorsqu’on le hisse sur une table : il n’est donc pas conseillé de le soumettre à des visites à répétitions, à moins que ce ne soit véritablement nécessaire.
Voici quelques exemples de visites que l’on peut éviter :
- L’examen de contrôle des selles. Il n’est pas utile d’amener le chien, il suffit de mettre un morceau d’excrément dans un récipient stérile.
- En cas d’administration de médicaments par la bouche ou par voie sous-cutanée : n’importe qui peut apprendre les méthodes permettant de faire avaler à un chien un comprimé ou quelques gouttes, et faire une injection sous-cutanée est la chose la plus simple au monde. Demandez une fois à votre vétérinaire de vous expliquer ces techniques puis commencez à le faire vous-même. Vous économiserez ainsi de l’argent et éviterez de soumettre votre chien à un stress inutile.
- Les visites de contrôle trop fréquentes. Si votre chien ne présente pas de symptômes, il est inutile de faire contrôler tous les mois ses selles, sa température, son battement cardiaque : tout ce que l’on obtiendra ainsi, c’est rendre le chien nerveux et de plus en plus réfractaire aux visites. Pour un chien en bonne santé, la bonne fréquence de contrôles est tous les six mois.
Dans la salle d’attente
Un chien bien élevé s’assoit ou s’allonge aux pieds de son maître pendant qu’il attend son tour, sans aboyer, se battre ni… s’entretenir avec les autres patients… Dès le début, habituez votre ami à se comporter correctement. La salle d’attente ne doit se transformer ni en ring ni en salle de jeux. n’autorisez pas non plus votre chien à aller flairer amicalement les paniers contenant des chats ou d’autres petits animaux : même s’il est animé des meilleures intentions, le chat enfermé dans le panier ne le saura pas et il risque d’en avoir une “peur bleue”.