Education et dressage
le chien

Education et dressage

Si vous aimez votre chien, donnez-lui une bonne éducation. Habitué à vivre en meute pendant des siècles au cours de son histoire, il accepte et même recherche la hiérarchie. Quand il est en groupe avec d’autres chiens, l’un d’eux s’impose toujours comme chef. Dans les relations avec l’homme, c’est ce dernier qui doit être le chef. N’hésitez pas à fixer à votre chien des règles qu’il devra respecter, il vous en sera reconnaissant, et vous participerez à son bon équilibre psychique. Le chien ne souffre pas s’il est dominé sans méchanceté, et sa joie est toujours décuplée s’il sait qu’il fait plaisir à son maître.

Les bases de l’éducation

Les qualités de l’éducateur-dresseur

Pour mener à bien son éducation et plus tard son dressage (garde, chasse ou autre), le maître doit faire preuve de nombreuses qualités. Certaines, comme la compréhension, l’équité et l’autorité, sont essentielles. D’autres sont importantes, comme la maîtrise de soi, la patience et la douceur. Il se crée, pendant le dressage, entre l’élève et le maître, un lien fait de confiance réciproque. Apprenez donc à bien connaître votre chien et le reste viendra tout seul avec un peu d’expérience. Soyez juste, car il ne comprendrait pas d’être réprimandé sans motif ou selon votre humeur. Soyez énergique dans les ordres que vous lui donnez et manifestez votre autorité sans brutalité. Recommencez cinq ou six fois le même exercice, plusieurs jours de suite, sans faiblir, si vous voulez obtenir un résultat. Multipliez les récompenses, manifestez toujours sans équivoque votre approbation et soyez avares de punitions pendant le travail.

Éducation

Le chien ne raisonne pas comme nous, il agit par association, c’est la théorie des réflexes conditionnés de Pavlov qui va vous permettre d’effectuer son dressage. Chaque ordre bien exécuté, chaque action bien faite, doit entraîner automatiquement une récompense qui sera proportionnée à la qualité du travail et accompagnée de signes évidents de votre contentement, en tenant compte que le son de la voix est très important pour souligner votre attitude. C’est pour obtenir cette récompense que votre chien se surpassera par la suite, plutôt que pour l’action en elle-même. Pareillement, tout écart, toute faute doit être sanctionnée immédiatement. Votre élève doit perdre l’envie de vous désobéir à la simple pensée de ce qui l’attend après.

Les récompenses

Le plus simple des récompenses est de prononcer d’une voix contente : “félicitation”, “très bien”, “bravo”, “oui”, tout en caressant le chien sur la tête ou sur le côté. Vous pouvez donner une friandise, bonbon ou biscuit pour chiens, morceau de fromage, etc. Mais n’abusez pas du sucre, votre chien risquerait d’avoir des problèmes de santé à la fin du dressage.

Les punitions

Il faut punir le moins possible et toujours de façon progressive et nuancée. La manifestation claire de mécontentement est déjà une punition pour le chien. On peut se contenter d’élever le ton pour dire “c’est mal”, “vilain” etc. Toujours en haussant le ton, on peut imposer au chien un commandement qu’il ressentira comme vexatoire : “va te cacher”, “couché dans ton coin”, “couché pas bouger”. La privation de liberté est une punition grave : On attache le chien ou on l’isole dans une pièce d’où l’on aura pris soin d’enlever les objets fragiles au cas où il chercherait à se venger. Cette attitude de vengeance, possible au début de l’éducation, ne devrait plus se reproduire par la suite. Le port de la muselière peut être utilisé comme punition chez un chien ayant tendance à mordre.

Il ne faut pas le frapper ou le battre, s’il mord son maître. Dans ce cas, grondez-le. N’oubliez pas que vous ne devez jamais punir à retardement. Votre chien risquerait de ne pas faire le rapprochement entre la cause et l’effet. S’il “s’oublie”, grondez-le en le prenant sur le fait. Ne lui montrez pas ses crottes deux heures après en lui disant que ce n’est pas bien.

Prononcez son nom clairement, souvent et avec chaque ordre, en mettant toujours l’accent tonique sur la même syllabe. Si ce nom est long, un diminutif est préférable.

Le vocabulaire doit être simple et limité à une cinquantaine de mots. Ceux-ci seront répétés très fréquemment de façon que l’association mot-action soit automatique.

Les aptitudes sportives des chiens

Les capacités sportives des chiens dépendent dans une très large mesure de leur morphologie. Le whippet peut atteindre des vitesses de l’ordre de 50 km/heures sur de courtes distances. Le berger allemand, lui, est doué pour le saut : il franchit 6 ou 7 mètres en longueur et saute des obstacles de 3 ou 4 mètres. Un chien d’appartement ne parcourt guère plus de 1 ou 2 kilomètres par jour alors qu’un chien de berger franchira 100 à 150 kilomètres dans le même temps. Certains chiens de chasse sont capables de parcourir de 50 à 100 kilomètres en une journée. Les aptitudes à tirer de lourdes charges sont élevées chez certaines races, même dans des conditions difficiles : les chiens de traîneau des régions arctiques peuvent tirer le double de leur poids huit heures par jour, à des vitesses atteignant 3 ou 4 kilomètres/heure par -40°C !

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