Les chiens

La pathologie spécifique du Boxer

La pathologie spécifique du Boxer

Il est malheureusement le détenteur d’un triste record : celui des pathologies congénitales ou héréditaires. La description de ces affections permet d’éviter d’entretenir la transmission de certaines maladies en connaissant leurs symptômes. Nous devons distinguer les maladies héréditaires des maladies congénitales. Une maladie héréditaire se transmet et peut s’exprimer à n’importe quel moment de la vie du petit chien. Une maladie congénitale n’est pas forcément héréditaire, mais s’exprime dès la naissance. Certaines affections sont héréditaires et congénitales, elles se transmettent d’une génération à l’autre et les symptômes sont présents dès la naissance. Un peu de génétique Il est indispensable de faire le point sur les chromosomes et gènes.  Le nombre de chromosomes ainsi que leur taille et leur forme sont caractéristiques de chaque espèce. Ils vont par paire : un élément vient du père, un autre de la mère. Il existe des chromosomes sexuels : un X et un Y. Les mâles sont XY et les femelles XX chez tous les mammifères. Intérêt des pedigrees Sur le pedigree d’un chien, qui indique les relations de parenté entre les individus, on peut détecter la façon dont se transmet une anomalie. Cela est très important dans les élevages.  Il existe des maladies dominantes et d’autres récessives : Une maladie dominante s’exprime si un seul des deux chromosomes d’une paire porte le mauvais gène. Une maladie récessive ne s’exprime que si les deux chromosomes d’une paire portent le mauvais gène. Si l’anomalie se transmet de façon dominante, un des parents est forcément atteint (il présente donc les symptômes de la maladie). Mais pour une anomalie récessive, les parents peuvent être sains alors que le chiot est malade. Cela signifie que les parents portent en eux l’affection sans en exprimer les symptômes, car un seul de leurs chromosomes est porteur. Mais chacun ayant donné un chromosome “malade”, le chiot porte l’anomalie sur ses deux chromosomes et la maladie est apparente. Pour une anomalie liée au sexe, les mâles expriment la maladie quand la femelle porte un chromosome X anormal, mais sans symptômes. La consanguinité Il faut éviter de faire reproduire ensemble des éléments d’une même famille. Cela augmente en effet les risques de transmission de maladies héréditaires. La sélection sur des critères uniquement physiques, en élevage, pose des problèmes. Certaines maladies héréditaires réapparaissent. Un brachycéphale Le boxer a des pathologies spécifiques dues à sa “face écrasée”. Il peut être frappé de : contresens avec le reste de l’ouvrage : le boxer doit être prognathe. Cette conformation est d’ailleurs précisée dans le standard. détresse respiratoire provoquée par le spasme de la glotte : l’animal a du mal à respirer. sténose des narines : les narines sont rétrécies, l’air est mal filtré, les infections sont fréquentes Dermatologie Mélanomes : ce sont des tumeurs cutanées noires, qui doivent être enlevées et qui parfois récidivent. Épulis : ce sont des tumeurs non cancéreuses situées au niveau des gencives. Elles saignent souvent. Et il faut noter que leur ablation est délicate. Le cœur Voici les problèmes les plus fréquemment rencontrés : persistance du trou de botal sténose aortique anomalies des valvules persistance du canal artériel Toutes ces anomalies cardiaques se manifestent par des symptômes divers : essoufflement, syncopes… L’oeil Atrophie de la rétine : le chien devient alors progressivement aveugle. Distichiasis : deux rangées de cils irritent la cornée Ectropion : la paupière est enroulée vers l’extérieur. Une intervention chirurgicale est nécessaire. Kératite pigmentaire : une inflammation permanente de la cornée, qui se pigmente, est présente. Le boxer malade La douleur Les boxers sont très résistants face à la douleur. Lorsqu’elle s’exprime, il ne faut pas la négliger : i a réellement mal.C’est souvent le premier signe qui alarme le maître : “il doit avoir mal pour être comme ça” Les comportements du boxer malade Le comportement reste une évaluation très précise de la souffrance physique et mentale du chien malade.Les comportements innés sont ceux hérités par voie génétique : boire, manger, se reproduire.Les comportements acquis découlent de l’apprentissage, de la mémoire.Contrairement à l’homme, les plaintes sont rares chez l’animal malade.Dans les situations les plus critiques, le chien émet des gémissements plaintifs.Il prend une position caractéristique : tête repliée, les pattes sous le corps ou la position du sphinx.Le chien malade prend ces positions particulières parce qu’elles tendent à le soulager. Appréciation du boxer malade L’observation clinique du chien est la première étape pour déceler l’animal malade. Il ne mange plus, dort beaucoup plus, est agressif. Le poil est terne, le chien a mauvaise haleine. Il est déshydraté.Les boxers malades sont déprimés.Le boxer est robuste face aux infections, mais sa structure n’est pas toujours parfaite. Son cœur n’est pas toujours résistant, et l’animal présente quelques points faibles : les dents et la peau. Les affections dentaires Elles peuvent être à l’origine d’une anorexie. Les pulpites existent chez les boxers, mais sont rarement diagnostiquées. Le stade de l’abcès est rapidement atteint et c’est à ce stade que l’on est amené à agir. La dentisterie vétérinaire utilise, depuis peu, des techniques de pointe “volées” aux maîtres : prothèse, détartrage, soins divers… De l’attention, de la prévention et des traitements permettent de limiter les pertes de dents, les abcès, les caries… La dent est située dans un “trou” appelé alvéole. L’intérieur de la dent est constitué de la pulpe qui, infectée, entraîne une pulpite. Celle-ci est recouverte de la dentine et de l’émail. La partie interne est la racine, la partie externe est la couronne. On comprend ainsi que toutes les techniques humaines pourront être reproduites sur le chien, les structures étant identiques. Les abcès dentaires Cette affection est plus fréquente chez les vieux boxers et se situe essentiellement sur les molaires supérieures. C’est en fait une infection de l’os alvéolaire. La manifestation la plus évidente est la présence d’une boule sous l’œil. À la palpation, cette tuméfaction est molle, chaude et douloureuse. Le traitement ponctuel est la mise sous antibiotiques : l’ablation de la dent est souvent nécessaire. Elle se fait sous anesthésie et il est parfois nécessaire de couper la dent en deux au préalable pour permettre l’extraction, car les racines sont nombreuses et courbées. La pyorrhée Nom savant pour définir une irritation qui se transforme rapidement en infection généralisée de la bouche. Le tartre, les os coincés dans la mâchoire sont souvent à l’origine d’un développement de pus dans les gencives et à la lisière de la dent, qui se manifeste par un léger dépôt blanchâtre et une très mauvaise haleine.  La recherche de la cause fait partie du traitement afin de soigner le mal à la source. La mise sous antibiotiques s’impose. Les caries La carie chez le chien se situe essentiellement au niveau du collet (séparation entre la racine et la couronne). Le chien ressent une vive douleur. Il ne s’alimente plus ou paraît avoir de grosses difficultés à avaler. Pour l’instant, l’extraction est la solution la plus adaptée pour éviter les récidives. L’haleine Les maîtres sont très souvent incommodés par la mauvaise haleine de leur Boxer, qu’ils ressentent facilement, car celui-ci vient leur faire des câlins près du visage. Le tartre, une mauvaise digestion, un ulcère buccal peuvent être à l’origine de cette gêne. Le tartre Le tartre est un dépôt de sels calcaires normalement contenus dans la salive et qui se situent autour du collet de la dent. Toutes les races de chien ne sont pas logées à la même enseigne, les petites races étant plus sujettes au tartre. Il fait son apparition vers 5 ans. L’amas est souvent gris blanchâtre, assez friable. Les germes s’accumulent sous ce dépôt et entraînent une odeur fétide et des infections. Le chien peut saigner, car le tartre entraîne le décollement de la gencive. Quels sont les éléments qui favorisent le tartre ? L’âge est un facteur déterminant, les chiens de plus de 5 ans sont très exposés. Les troubles digestifs et rénaux entraînement un dépôt de tartre plus abondant et plus rapide. Les carences en vitamines jouent un rôle important. Le manque de vitamine A diminue la résistance de la gencive, le manque de vitamine C privilégie les inflammations. L’alimentation trop molle favorise le dépôt de tartre. L’obésité ainsi que le manque d’exercice sont des facteurs à ne pas négliger. En dernier lieu, le manque d’hygiène dentaire du chien est une cause déterminante contre laquelle il est difficile de lutter, à moins de lui laver les dents. La mauvaise digestion Les maîtres remarquent que leur boxer a mauvaise haleine quelques heures après le repas. Il est alors important de faire une prise de sang pour vérifier l’état de fonctionnement du foie. Les ulcères Les chiens souffrant d’urée de façon chronique présentent des ulcères siégeant dans des gencives qui s’infectent facilement, et cela entraîne une odeur désagréable. Anomalies diverses Les dents peuvent être mal placées. Elles peuvent parfois tourner sur leur axe, elles peuvent aussi être situées en dehors de l’arcade dentaire. Les anomalies de nombre sont les plus sanctionnées. Une agénésie, ou manque d’une dent, peut entraîner le refus de pedigree. Les dents en surnombre peuvent être extraites. Les dents peuvent être trop petites ou trop grosses. L’émail peut être jaune. Une prise d’antibiotique trop jeune et trop fréquemment peut être à l’origine de cette coloration. La salivation L’animal qui salive n’a pas forcément la rage. Il peut s’agir d’une poussée dentaire d’un abcès d’une lésion sur l’intérieur des joues d’un ulcère de la langue d’une intoxication d’une grenouillette (boule sous la langue d’une affection des glandes salivaires d’une stomatite  

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L'éducation et le comportement du boxer

L’éducation et le comportement du boxer

L’importance de l’éducation Vous devez vous intéresser aux grands principes de base de l’éducation d’un Boxer pour comprendre ce qui peut déraper et entraîner des troubles du comportement. En effet, les erreurs d’éducation commises lors du développement psychique et physique du chiot peuvent avoir des répercussions dramatiques sur l’équilibre du chien adulte. Les maîtres ne sont pas directement mis en cause, mais leur manque d’information est à montrer du doigt. Il faut savoir que le traitement des troubles chez le chien est difficile à mettre en place. La prévention est donc fondamentale, elle passe par la connaissance des attitudes à ne pas avoir et surtout par l’explication du comportement de base du chiot. Prévention des troubles du comportement Que faut-il faire avant l’acquisition du chiot ?  Une action très importante est à mener par les éleveurs ou les particuliers qui font des portées. Le choix de la mère est essentiel, le comportement de la mère influence beaucoup le caractère des petits par le contact proche qu’ils ont avec elle. Toute femelle non stable, agressive, peu câline devrait être écartée de la reproduction. Il faut surveiller que l’instinct maternel de la femelle s’exprime de façon normale, auprès des chiots. Si ce n’est pas le cas, les chiots seront pris en charge de façon logique : manipulations, stimulations… L’environnement dans lequel vivent la mère et sa portée doit être adapté. Tout stress sera éliminé, mais l’environnement devra être riche en stimulations afin d’éviter des phénomènes d’anxiété aux chiots devenus adultes. La socialisation interspécifique doit être réalisée par l’éleveur, qui mettra les chiots en contact avec d’autres animaux. Les chiots doivent être manipulés fréquemment dès la période de socialisation. La socialisation du chiot Cette notion doit être parfaitement étudiée et comprise du maître. C’est la base de l’équilibre du chiot. Si cette phase ne se déroule pas correctement, elle donnera naissance à de nombreux troubles comportementaux. La socialisation est l’apprentissage des relations entre les membres d’un groupe. Le chiot a un comportement instinctif qui guide ses premiers pas, mais il apprend aussi à se comporter au contact de sa mère puis de son maître. Le chiot va d’abord prendre connaissance de l’espèce à laquelle il appartient, il pourra ainsi identifier tous les chiens comme ses congénères. Il apprendra ensuite à communiquer avec eux, à interpréter des signaux d’amitié ou d’hostilité. Cela lui permettra de contrôler et d’adapter ses réactions en fonction de l’interprétation qu’il fait des situations vécues. Il pourra ainsi trouver une place au sein d’un groupe qui au départ est formé de sa mère et de ses frères et sœurs. Il trouvera ensuite sa place au sein de la famille de son maître. Période sensible L’apprentissage lié à la socialisation se déroule durant une période très précise dite période sensible. Durant cette phase, la socialisation est rapide et facile. En dehors de cette période, l’apprentissage des notions indispensables à la situation sociale du chiot est beaucoup plus difficile. La hiérarchisation L’apparition de la hiérarchisation alimentaire se situe vers 5 semaines puis s’achève selon les races entre 3 et 12 mois. Parvenu au stade de maturité, le chien revendique une place de dominant. Même si cela est troublant pour certains maîtres, le chien doit rester un dominé. Il ne doit jamais prendre l’initiative de quoi que ce soit par rapport à son maître. Le non-respect de cette notion est à l’origine de manifestations comportementales pathologiques, notamment les morsures. L’origine est une absence totale ou partielle de “commande” du maître. Le chien se considère alors comme le protecteur du maître ou de la famille. Il considère aussi qu’il est le “chef de meute” et que cette position lui permet d’imposer sa loi. Si les membres de la famille ne le respectent pas, il réagira par la morsure, la destruction, l’aboiement… Un chien peut être d’un caractère dominant, mais in ne doit pas être dominant dans la famille. Nous laisserons ces relations de domination s’établir entre deux animaux. Le maître doit être respecté par le chien. Le comportement normal de votre boxer Il est très important de comprendre les manifestations normales des divers comportements du chien pour en saisir les dérèglements. Il faut dans un premier temps faire la différence entre les comportements innés et les comportements acquis. Les comportements innés et les comportements acquis La caractéristique principale d’un comportement inné est que l’on ne peut pas agir dessus. Il est très néfaste d’empêcher un comportement instinctif de se réaliser, car ce refoulement peut entraîner des troubles importants. Les comportements acquis sont modelés par les relations de l’animal avec sa mère, ou d’autres chiens, ou le maître. Les modes d’apprentissage sont variés. L’apprentissage par essais et erreurs Certains comportements ont des conséquences néfastes pour le chien , ils sont rapidement oubliés par celui-ci ; d’autres entraînent des réponses agréables, ils sont sélectionnés par le chien. Si un comportement entraîne une réponse agréable, le chien le garde en mémoire et se dit que s’il le répète, il obtiendra la même réponse. Le boxer est très apte à ce type d’apprentissage. Il comprend très vite ce qui est bon pour lui. L’apprentissage par observation Le chien doit faire attention à ce qui l’entoure, observer les autres chiens, remarquer si le comportement est bon, le mémoriser et l’imiter en fonction de la situation. Le boxer est très attentif à son entourage. Les rapports du boxer et de son maître Le comportement du chien est important à connaître pour prendre conscience de ses dysfonctionnements. Mais seul, ce comportement ne permet pas de tout comprendre. Les relations avec le maître sont à étudier de façon générale. Comment se mettent-elles en place ? Quel petit grain peut venir enrayer ce mécanisme et conduire à des comportements anormaux ? Nous l’avons vu, il est très important qu’au cours de la période de socialisation, le chien rencontre des hommes pour les identifier comme tels. La perception du chien de l’homme Un enfant qui marche à quatre pattes et qui ne comprend pas le langage du chien n’est pas reconnu comme chien, ni comme homme. Il peut alors être considéré comme une étrangeté à fuir ou à détruire. Un enfant qui marche, qui répond au langage du chien en le caressant… mais qui n’est pas mature sexuellement, est intégré par le chien comme un chiot. Cela signifie qu’il peut se balader dans toutes les zones du chien, mais qu’il doit se soumettre au chien. Dès que l’enfant devient adolescent et sécrète des hormones sexuelles, il est considéré par le chien comme un adversaire qui entre en compétition avec lui pour la place de dominant. C’est donc l’enfant qui doit affirmer son autorité. L’adulte est assimilé à un homme avec qui la hiérarchie doit s’installer une bonne fois pour toutes. Dans cette approche de l’homme, il faut aussi tenir compte de deux phases par lesquelles passe le Boxer : la phase d’attraction, qui débute à la troisième semaine, durant laquelle le chiot est ouvert à toute découverte et toute rencontre ; la phase d’aversion, qui débute à la cinquième semaine qui rend le chiot très craintif face à toute nouvelle rencontre. Il est très important de toujours considérer que le chien réagit vis-à-vis de l’homme en l’intégrant comme un congénère faisant partie de la meute. Les chiens ont de plus une organisation sociale fondée sur la hiérarchie. Dominance et soumission sont les deux mots qui gèrent les relations hommes-chiens. Même si cela paraît choquant pour certains, le chien doit être dominé par les humains. Si la situation est inverse, elle entraîne un trouble nommé agressivité de dominance. Le boxer est un chien facile de façon générale, mais débordant de tout : d’affection, de comportement….. Il faut donc savoir le contrôler. Pour cela, une éducation dite positive est le plus adaptée. Cette forme d’éducation, essentiellement à la base de récompenses, permet au boxer d’acquérir de bons comportements. L’éducation positive utilise le plus possible les attitudes et comportements naturels du chien. La récompense augmente beaucoup les chances de reproduction d’un comportement souhaité par le maître. Cette méthode est d’ailleurs beaucoup utilisée dans le dressage des animaux, la récompense étant souvent la nourriture. La récompense dans l’éducation sera quelque chose d’inhabituel, et non le repas. La récompense doit avoir une valeur exceptionnelle. C’est l’équivalent d’un cadeau. Le chien doit pouvoir comprendre que vous êtes content. C’est seulement ainsi qu’il refera ce que vous lui demandez en espérant déclencher votre joie. Le comportement une fois acquis ne nécessitera plus de telles récompenses.  Cela peut être des friandises s’il n’en a pas l’habitude. Cela peut être des friandises s’il n’en a pas l’habitude. Cela peut aussi être des caresses abondantes accompagnées de “mots doux” ou simplement des phrases de compliments. La punition doit être quelque chose d’exceptionnel. Le plus simple est de prendre l’animal par la peau du cou (comme un lapin) mais sans le soulever de terre (vous appuyez la tête par terre). Il va hurler, cela ne lui fait pas mal, mais ne lui plaît pas du tout ! Vous ne relâchez que lorsqu’il ne se débat plus et qu’il se tait. Se désintéresser complètement de l’animal est aussi ressenti comme une punition. Le boxer n’aime pas que son maître ne s’occupe plus de lui. Signes de dominance du maître par rapport au chien   Regarder un chien de face Le caresser sur la tête Lui mettre la laisse Lui imposer une éducation Ne pas lui céder Lui interdire certaines pièces Manger avant lui Prendre le chien par la peau du cou

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L'attitude du Boxer

L’attitude du Boxer

Très rapidement, le chiot prend conscience de son corps et sait faire bouger chacune des parties de façon indépendante. C’est ainsi qu’il utilise sa queue, sa tête et plus tard ses oreilles. Le chiot boxer est très performant dans la communication du corps ! A 4 semaines, il remue la queue. Les postures de soumission, de domination, interviennent vers 6 semaines. Il est évident que le chiot n’utilise pas sa vision comme nous. Il est sensible aux mouvements, plus qu’aux couleurs. En effet, à l’âge adulte, le chien voit mieux que l’homme en lumière très faible, mais sa perception des couleurs est moins bonne. Il voit bien le bleu et le vert, mais très mal le rouge, par exemple. La perception des mouvements est en revanche bien supérieure chez le chien que chez l’homme. Le champ visuel du chien est de 250°, alors qu’il est de 160° chez l’homme. L’attitude que vous adopterez face à votre chien, la façon dont vous bougerez les bras…. est donc fondamentale. Conséquences sur l’éducation Le chiot boxer est “craquant”, mais attention à ne pas trop craquer. Il doit garder sa place au sein de la famille, sinon les débordements sont proches ! Quelques principes de base Le couple maître-chien : vous ne vivez pas au sein d’une meute entouré de femelles, c’est évident ! Mais vous ne pouvez empêcher que vos relations avec votre boxer se tissent avec quelques bases de comportement sauvage, et vous devez être le dominant en tout moment. Certains instants de la vie quotidienne sont des phases clés de votre organisation. Le repas : dans une meute, le chien dominant mange le premier, occupe le territoire central. Cela signifie que le maître doit être le dominant. Il doit donc manger avant le chien et occuper le territoire avant lui. Si cela n’est pas respecté, de nombreux troubles du comportement vont se développer. La pire attitude est celle du maître qui donne à manger à son chien, le regarde pour savoir s’il finit tout puis se met ensuite à table. Le chien est en position de dominance. Le boxer, chien très gentil, est un chien qu’il faut sans cesse remettre “à sa place”, sinon vous serez rapidement débordé. La chambre : Lorsque le chiot fait sa première entrée dans la maison de son nouveau maître, il comprend que la chambre est le centre hiérarchique de la maison. Il le comprend souvent beaucoup plus vite que le maître. Alors, méfiance ! Vous ne devez accorder aucun privilège au chiot, car il remettra ensuite sans cesse en cause votre position de dominant. La hiérarchisation : vous êtes le dominant, votre boxer est le dominé. Si vous gardez cela en permanence à l’esprit, vous ne rencontrerez jamais de problèmes de comportement. Le rôle du maître est de bien socialiser son chiot. C’est à l’éleveur qu’incombe cette tâche. Vous devez normalement acheter un boxer correctement socialisé. Il faut lui présenter en premier lieu des animaux de son espèce. Il doit voir d’autres chiots et d’autres chiens adultes. Il doit ensuite rencontrer des animaux d’autres espèces : chats… Cela l’aidera à s’identifier comme un chien, ce qui évite tous les troubles du comportement sexuel. Il reconnaît le chien comme partenaire sexuel. Il faut ensuite aller à la rencontre les gens : adultes, enfants… Le chiot doit aussi être stimulé correctement : sons, spectacles, odeurs… L’acquisition d’un chiot n’est pas un acte aisé si l’on veut bien entrevoir tout ce que cela entraîne comme engagement de votre part. Comment savoir si votre chiot est bien socialisé ? Il ne doit pas se sauver, mais venir vers vous Il doit venir vers les enfants Il doit être curieux de tout Il ne doit pas montrer un comportement anxieux et peureux Le moment idéal pour l’acquisition du chiot Le moment le plus judicieux semblerait être la septième semaine. La socialisation primaire est déjà établie par le contact avec la mère et la portée. Le chiot sait identifier l’humain, car il a eu des contacts avec l’éleveur. Le chiot ne souffre pas de séparation à cette période-là, alors qu’à partir de la huitième semaine se développe un sentiment de crainte face à tout changement de situation. Le choc est donc moins violent à 7 semaines. Il est évident que ces notions sont valables pour un chien que l’on destine exclusivement à la compagnie et dont les relations avec l’homme sont très étroites. Il n’en est pas de même pour un chien de chasse qui vivra en permanence dans une meute de chiens.  La période critique se situe entre 8 et 10 semaines. Si le chiot a été élevé dans un environnement stable et qui ressemble à celui que vous lui proposez (élevage familier, famille), le chiot peut être adopté entre 2 et 3 mois. Si la famille comporte des enfants, il peut même être pris jusqu’à 4 mois. En revanche, si l’environnement est très pauvre (chenil, élevage intensif…), il faut adopter le chiot entre 6 et 7 semaines. Le choix du chiot L’acheter à l’âge idéal. Se préoccuper du lieu d’achat et des conditions de vie antérieures de l’animal. Un chiot adopté à la SPA n’a pas les mêmes antécédents qu’un chiot élevé dans une famille. Le choix de la race est fondamental pour l’équilibre maître-chien et la future stabilité de caractère du chien.

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Les aptitudes du boxer

Les aptitudes du boxer

Chien de compagnie C’est un très bon chien familial, mais il doit impérativement être éduqué, ou vous risquez d’avoir une boule de poils charmante, mais incontrôlable. Le boxer n’est pas d’un caractère soumis, il est très turbulent. Il faut donc fermeté et patience durant l’éducation. Chien de garde et de défense Le boxer est un chien très courageux qui déborde d’énergie. Il a hérité ses caractéristiques du Bullenbeisser. Le boxer n’est plus un chien de combat. Ce chien est sociable et docile, mais a gardé un sens très précis de la défense de son maître et de son territoire. Mais attention, c’est un chien qui fait naturellement confiance à l’homme. Il peut donc garder une voiture, une maison s’il n’est pas habitué à voir des gens défiler chez vous. Car dans ce cas, il va s’habituer à vos amis ou clients et ne gardera plus rien. Il faut lui faire comprendre très rapidement son rôle de gardien, qu’il saura très bien remplir, car c’est un chien très équilibré qui se maîtrise très bien. Chien sportif ? Cela pourrait l’être, car sa musculature est impressionnante, mais il est malheureusement défavorisé par son museau court, son système cardiaque parfois faible ; c’est un chien qui s’essouffle vite. Il est préférable de ne pas l’inscrire en agility, à moins d’être sûr de ses capacités physiques. Aucune discipline ne lui est interdite (pistage, défense…) mais il est très difficile d’amener un boxer à un très haut niveau dans la compétition. Les différents types de maîtres et le boxer Le dominant physiquement  Ce maître veut à tout prix que son chien obéisse et utilise souvent la force. Une race dite “dure” lui conviendra s’il sait se contrôler. Un boxer peut être heureux avec lui, mais attention quand même ! Le dominant vocalement Pour se faire obéir, il crie. Il ne lui faudra surtout pas un chien craintif et gentil, qui sera complètement terrorisé. Il lui faudra un “têtu” qui passera outre. Le boxer, très joueur, convient aussi. Le séducteur Le maître cède facilement et câline son chien en l’excusant de tout pour obtenir un résultat. Il lui faudra un chien obéissant naturellement et ne cherchant pas les relations de force. Le boxer n’est peut-être pas l’idéal. Le permissif Le maître a peur de perdre l’amour de son chien, il évite de lui imposer toute forme de discipline. Le maître doit absolument prendre conscience de ses défauts, car il court droit à la catastrophe… surtout avec un boxer. L’ambivalent Le chien ne sait plus où il en est, car un jour, il est permis de jouer avec la chaussure, le lendemain la situation a changé. Le boxer saura jouer de cette indécision. Le paranoïaque Il calque le comportement de son chien sur le comportement humain et prête à son chien des émotions humaines. Les troubles sont déjà là ! Le naïf Le maître connaissant peu de choses au chien suit les conseils de tout le monde et n’importe qui. Il faut l’aider, car il peut bien faire et un boxer pourra être heureux avec lui. Le logique Le maître utilise le bon sens avant tout. Parfait pour un boxer. L’intraitable Il n’écoute aucun conseil et se bloque en cas de problèmes, qui ne peuvent donc jamais être résolus. Attention ! L’éducation et la communication du boxer Elle commence très tôt. Le boxer est un chien très joueur, très “foufou”, qui aime communiquer avec son maître. Il faudra utiliser toutes ces caractéristiques dans son éducation. Communiquer avec votre chiot boxer La communication du chiot Elle est indispensable à la mise en place des relations sociales. Le chiot communique selon plusieurs systèmes. Il envoie des signaux olfactifs, auditifs, tactiles et visuels. L’odorat du chien est l’un des sens les pus développés, avec 200 millions de récepteurs des odeurs à hauteur des sinus. La communication olfactive Elle est possible grâce aux phéromones, substances émises par le chien, véritable message capté par un autre chien. On retrouve ces molécules dans toutes les excrétions et sécrétions du chien. l’odorat est donc très important pour capter les informations transmises. Les phéromones Elles ont les particularités suivantes. Elles sont efficaces à de très longues distances et elles restent dans le milieu extérieur plusieurs heures, voire plusieurs jours avant d’être détruites. Il existe deux types de phéromones : les phéromones d’identification, qui sont excrétées en permanence quelle que soit la situation. C’est la carte d’identité du chien. il existe aussi des phéromones d’émotion, qui sont fabriquées dans certaines situations : stress, danger, excitation sexuelle… Votre boxer sera très sensible à toutes les odeurs qui l’entourent. Les sons Il existe plusieurs techniques pour communiquer. Le chiot choisit dès le départ les vocalises. Le répertoire vocal s’enrichit rapidement. On distingue quatre types de signaux chez le chien : les signaux d’alarme, les signaux de rapprochement, les signaux d’éloignement et les signaux infantiles. À 20 jours se développent des jappements assez proches de l’aboiement que le chiot émet essentiellement durant les phases de jeu. L’aboiement apparaît pour la première fois vers 24 jours. Le chiot ne l’utilise que dans des situations critiques. Le grognement à connotation plus agressive apparaît vers 8 semaines, accompagné du comportement d’un chien menaçant : babines retroussées pour laisser voir les crocs à l’adversaire. L’ouïe est ensuite très développée chez l’adulte. Le chien entend des sons de 10 000 à 50 000 Hz alors que l’homme entend de 16 000 à 20 000 Hz. Le chien peut aussi localiser de façon très précise le lieu d’émission d’un son. C’est ainsi que la mère retrouve les petits qui s’éloignent du nid. On comprend facilement que la portée doive vivre dans un environnement calme, sans parasites sonores, pour communiquer correctement. La communication tactile C’est, dans les premiers moments de vie, le moyen préféré de communication du chiot. Dès la troisième semaine, les chiots d’une même portée se lèchent les uns les autres et apprennent ainsi à se connaître. Cette communication tactile s’établit très rapidement avec l’homme par l’intermédiaire des caresses. Elle est à développer lors du sevrage quand la mère s’éloigne des petits, mais il ne faut en aucun cas interférer avec la mère avant cette période. Trop manipuler un jeune chiot entraîne une non-reconnaissance de celui-ci par la mère et par la portée. La communication visuelle Il existe trois facteurs qui composent ce système de communication : la posture corporelle, la mimique faciale et les mouvements du corps. Grâce à cela, le chien exprime de nombreuses notions de la vie sociale : la soumission, la menace, le désir de jouer, les désirs sexuels……  

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Les conseils du vétérinaire sur le boxer

Les conseils du vétérinaire sur le boxer

Par le Docteur Florence Desachy   Le boxer et ses maîtres Une étude très intéressante a été réalisée par un étudiant vétérinaire sur les maîtres de Boxers. Les critères ont porté en premier lieu sur l’âge des propriétaires. 20% des Boxers appartiennent à des personnes âgées de 20 à 30 ans, 60% à des personnes de 30 à 50 ans et 20% des personnes de plus de 50 ans. Les boxers sont présents chez les commerçants, artisans, mais très peu représentés chez les agriculteurs. Les maîtres de Boxers trouvent bien sûr qu’il est le meilleur chien du monde, mais ils ont tout de même quelques reproches à lui faire. Voici les résultats d’une enquête menée sur les qualités et défauts du Boxer auprès de personnes l’appréciant. Reproches têtu n’écoute rien bagarreur bave longévité courte remuant fugueur dépendant, presque collant Qualités joueur très gentil avec les enfants bon gardien beau intelligent Si l’on questionne des personnes qui ne considèrent pas forcément que cette race est idéale, certaines caractéristiques ressortent de la même façon : joueur, têtu, bagarreur, gentil avec les enfants. Une autre enquête a déterminé quels sont les noms les plus couramment donnés aux boxers. Pour les mâles, il s’agit de Igor, Jim et pour les femelles, Roxane, Ulla, Peggy, Sandy. Législation : le Boxer de race pure, bien qu’étant de morphologie molosse, n’est pas concerné par la législation sur les chiens dits dangereux.

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Le standard du boxer

Le standard du boxer

Origine : Allemagne Date de publication du standard d’origine en vigueur : 05/06/93 Utilisation : chien d’utilité et de compagnie Classification FCI : Groupe 2, section 2 Bref aperçu historique C’est le petit Bullenbeisser, appelé aussi Bullenbeisser brabançon, qui est considéré comme l’ancêtre immédiat du Boxer. L’élevage du Bullenbeisser était alors dans les mains de chasseurs, à qui il servait pour la chasse. Son travail consistait à saisir le gibier forcé par les chiens courants et à maintenir sa prise jusqu’à ce que le chasseur arrive et achève l’animal. Pour cette tâche, le chien devait avoir une gueule avec des arcades dentaires aussi larges que possible afin de pouvoir assurer sa prise et la maintenir. Les Bullenbeisser qui possédaient ces caractéristiques étaient donc les plus aptes à remplir leur tâche. Aussi étaient-ils utilisés pour la reproduction, la fonction et l’utilisation étant à l’époque les seuls critères retenus pour l’élevage. Ainsi s’effectua une sélection qui produisit des chiens au museau large et à la truffe remouchée (relevée et repoussée vers l’arrière). Aspect général Le boxer est un chien de taille moyenne, au poil ras, d’aspect ramassé, à la construction carrée et à l’ossature puissante. La musculature, sèche et fortement développée, présente un modelé nettement accusé. Les allures sont vives, pleines de noblesse et de puissance. Le boxer ne doit sembler ni lourd, ni pataud, mais il ne doit pas non plus manquer de substance, ni paraître léger. Proportions importantes a) Longueur du corps par rapport à la hauteur au garrot : la construction s’inscrit dans un carré, ce qui signifie que les lignes qui la délimitent, une horizontale pour le dos et deux verticales, l’une passant par la pointe de l’épaule, l’autre passant par la pointe de la fesse, forment un carré. b) Hauteur de la poitrine par rapport à la hauteur au garrot : la poitrine descend jusqu’aux coudes : la hauteur de la poitrine est égale à la moitié de la hauteur au garrot. c) Longueur du chanfrein par rapport à la longueur de la tête : la proportion entre la longueur de la tête : la proportion entre la longueur du nez (mesuré de l’angle interne de l’œil jusqu’au bout du nez) et la longueur du crâne (mesuré de l’angle interne de l’œil jusqu’à la pointe de l’occiput) est de 1/2. Comportement et caractère Le boxer doit avoir des nerfs solides, être sûr de lui, calme et équilibré. Son caractère est d’une importance primordiale et on doit y apporter la plus grande attention en élevage. L’attachement et la fidélité dont il fait preuve envers son maître et toute sa famille sont réputés depuis toujours, ainsi que sa vigilance et son courage indéfectible comme défenseur. Il est sans danger pour sa famille, mais méfiant à l’égard des étrangers, gai et amical quand il joue, mais il ignore la crainte quand il se fâche. Il est facile à dresser grâce à sa docilité, à son assurance et à son courage, à son mordant naturel et à ses aptitudes olfactives.  Avec cela, propre et d’un entretien facile, il est aussi agréable et précieux comme chien de famille que comme chien d’accompagnement, chien de défense et chien d’utilité. Son caractère est franc, sans fausseté ni sournoiserie, et il conserve ces qualités en vieillissant. Tête C’est la tête qui donne au Boxer son aspect caractéristique. Elle doit être proportionnée au reste du corps et ne paraître ni trop légère ni trop lourde. Le museau doit être aussi large et puissant que possible. La beauté de la tête repose sur le rapport harmonieux entre le museau et le crâne. Quel que soit l’angle sous lequel on examine la tête, de face, de dessus ou de profil, le museau doit toujours rester proportionné au crâne, c’est-à-dire ne jamais paraître trop petit. La tête doit être sèche, donc ne pas présenter de rides. Il est toutefois naturel que des rides se forment sur le crâne lorsque le chien dresse les oreilles, ou, si les oreilles ne sont pas coupées, lorsque le chien est en éveil. Les rides qui, de chaque côté, partent de la racine du nez vers le bas, sont, elles, marquées en permanence. Le masque sombre se limite au museau et doit se détacher nettement de la couleur de la tête, afin de ne pas assombrir l’expression de la face. Région crânienne Le crâne doit être aussi étroit et cubique que possible. Il est légèrement bombé, ni trop court, en forme de boule, ni plat, ni trop large, l’occiput pas trop haut. Le sillon frontal n’est que faiblement marqué : il ne doit pas être trop profond, surtout entre les yeux. Stop : le front forme avec le chanfrein une cassure nettement marquée. Le chanfrein ne doit pas être renfoncé comme chez le Bulldog, mais ne doit pas non plus être tombant. Région faciale Truffe : large, noire, très légèrement remouchée ; les narines sont largement ouvertes. l’extrémité de la truffe est placée un peu plus haut que la racine du nez. Museau : il doit être puissamment développé dans les trois dimensions de l’espace, et donc de paraître ni pointu, ni étroit, ni court, ni plat. Ses caractéristiques sont influencées par :  a) la forme des mâchoires b) l’implantation des crocs c) le dessin des lèvres Les crocs sont implantés aussi loin que possible l’un de l’autre et sont d’une bonne longueur. De ce fait, la face antérieure du museau devient large, presque carrée et forme un angle obtus avec le chanfrein. Devant, le bord de la lèvre supérieure repose sur le bord de la lèvre inférieure. Le menton, ensemble formé par la partie recourbée vers le haut de la mâchoire inférieure et la lèvre inférieure, ne doit pas dépasser exagérément la lèvre supérieure, mais il doit encore moins être masqué par elle ; de face comme de profil, le menton doit être bien marqué. La gueule fermée, les crocs comme les incisives de la mâchoire inférieure ne doivent pas être visibles, la langue non plus. Le raphé médian de la lèvre supérieur est bien visible. Babines : les babines complètent la forme du museau. La lèvre supérieure est épaisse, renflée et vient combler le décalage formé par la mâchoire inférieure, plus longue ; elle est supportée par les crocs de cette dernière. Denture : la mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure en se recourbant légèrement vers le haut ; le boxer est prognathe. La mâchoire supérieure est large à son point d’attache avec le crâne et ne perd que très peu de largeur vers l’avant. La denture est puissante et saine. Les incisives sont disposées en ligne droite le plus régulièrement possible, les crocs bien écartés l’un de l’autre et de bonne taille. Joues : le développement des joues doit être en rapport avec la mâchoire puissante, sans toutefois faire trop fortement saillie ; elles vont plutôt se fondre dans le museau en formant un léger arrondi. Yeux : les yeux, foncés, ne doivent être ni trop petits, ni globuleux, ni enfoncés dans l’orbite ; le regard reflète l’énergie et l’intelligence, sans paraître menaçant ni perçant. Les bords des paupières doivent être de couleur foncée. Oreilles : attachées haut, taillées en pointe, de longueur modérée, portées verticalement, pas trop larges à la base. Les oreilles non coupées doivent être de dimension appropriée, plutôt petites que grandes et minces au toucher. Attachées bien écartées l’une de l’autre, de chaque côté du crâne en son point le plus haut, elles viennent s’appliquer le long des joues quand le chien est au repos. Lorsqu’il est attentif, les oreilles devraient retomber vers l’avant en formant nettement un pli. Cou : sa ligne supérieure dessine, depuis la nuque bien marquée, une courbe élégante jusqu’au garrot. Le cou doit être d’une longueur généreuse, rond, puissant, musculeux et sec. Corps  Carré. Le tronc repose sur des membres robustes et droits. Garrot : il doit être marqué. Dos : l’ensemble dos et rein doit être court, solide, droit, large et fortement musclé. Croupe : légèrement inclinée, à peine arrondie et large. Le bassin doit être long et large, surtout chez les chiennes. Poitrine : elle est haute et descend jusqu’aux coudes ; sa hauteur est égale à la moitié de la hauteur au garrot. Poitrail bien développé. Côtes bien arrondies sans être cylindriques, s’étendant loin vers l’arrière. Ligne du dessous : dessine une courte élégante vers l’arrière. Flancs courts, tendus et légèrement relevés. Queue : attachée plutôt haut que bas, amputée court et portée vers le haut (ne se coupe plus). Membres Avant-main Vus de face, les antérieurs, verticaux et parallèles, doivent présenter une forte ossature. Épaules : longues et obliques, bien attachées au thorax, pas trop chargée de muscles. Bras : long, il forme un angle droit avec l’omoplate. Coude : ni trop serré contre le thorax, ni décollé. Avant-bras : vertical, long, sec et musclé. Poignet : fort, bien marqué sans être bouleté. Métacarpe : court, presque perpendiculaire au sol. Pieds de devant : petits, ronds ; doigts serrés ; coussinets épais et durs. Arrière-main Très fortement musclée, avec une musculature dure et très saillante. Vus de derrière, les membres postérieurs doivent être droits. Cuisse : longue et large. Angles des articulations de la hanche et du genou aussi peu obtus que possible. Grasset : en station normale, le genou doit avancer suffisamment pour être tangent à une droite perpendiculaire au sol abaissée de la pointe de la hanche. Jambe : très musculeuse. Jarret : fort, bien marqué, sans que la pointe soit retroussée. L’angle du jarret doit être d’environ 140°. Métatarse : court, faiblement incliné, de 95 – 100° par rapport au sol. Pieds de derrière : un peu plus allongés que ceux de devant. Doigts, serrés avec des coussinets épais et durs. Allures Vives, pleines de force et de noblesse. Peau Sèche, élastique, sans plis. Robe  Qualité du poil : ras, dur, brillant et serré. Couleur du poil : fauve ou bringé. Les nuances du fauve vont du jaune clair jusqu’au rouge cerf foncé, mais ce sont les tons intermédiares qui sont les plus beaux (le fauve rouge). Le masque est noir. La variété bringée présente, dans le sens des côtes, des rayures foncées ou noires sur un fond de robe fauve qui peut passer par toutes les nuances décrites plus haut. Ces rayures doivent se détacher nettement du fond de la robe. En principe, les marques blanches ne sont pas à rejeter : elles peuvent même être d’un effet très agréable. Taille et poids Taille : mesurée du garrot au sol selon une verticale passant par les coudes. Mâles : 57 – 63 cm / Femelles : 53 – 59 cm. Poids : mâles : supérieur à 30 kg (pour une taille d’environ 60 cm au garrot). Femelles : environ 25 kg (pour une taille d’environ 56 cm au garrot). Défauts Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité. Comportement et caractère : agressivité, méchanceté, caractère sournois, peu fiable ; manque de tempérament, peureux. Tête : manque de noblesse et d’expression ; face sombre ; tête de Pinscher ou de Bouledogue ; sujet baveur ; dents ou langue visibles ; museau trop pointu ou trop léger ; chanfrein tombant ; nez de cuir (truffe lisse, brillante, sans grains) ; truffe qui change de couleur selon les conditions atmosphériques ; truffe claire ; oeil clair dit d’oiseau de proie ; troisième paupière dépigmentée ; oreilles mal coupées ; si l’oreille n’est pas coupée : oreilles flottantes, à demi-dressées ou droites, oreilles en forme de rose ; torsion ou déviation latérale de la mâchoire inférieure ; implantation dentaire défectueuse, denture faible ou défectueuse par suite de maladie. Cou : court, épais, présence de fanon. Corps : devant trop ouvert ou trop près du sol ; dos mal attaché ; dos de carpe, dos ensellé, maigre ; rein long, étroit, affaissé, mal attaché à la croupe, voussé ; croupe tombante ; bassin étroit ; ventre tombant ; flancs creux ; attache de la queue

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