Les chiens

le chien et la loi

Le chien et la loi

Les animaux ont été, pendant des siècles, considérés comme des choses. Ils n’étaient que des biens inanimés sur lesquels le maître avait droit de vie ou de mort. Nous allons voir comment le droit français a évolué jusqu’à prendre en compte l’animal lui-même et qu’elle est, en France, la législation réglementant les droits des acheteurs et des vendeurs et assurant la protection des chiens. En 1791, le code établi par l’assemblée constituante avait qualifié de crime “l’empoisonnement par malice ou par vengeance, ou dessein de nuire, de certains animaux appartement à autrui” et prévu à cet effet jusqu’à six années de fers. Une loi instaura une peine d’emprisonnement qui pouvait aller d’un mois à un an contre toute personne coupable “d’avoir, à dessein prémédité, blessé des bestiaux ou chiens de garde”. Les récentes modifications législatives et réglementaires ont apporté un progrès considérable par rapport à la situation antérieure. Malgré cela, le statut juridique de l’animal, compagnon de l’homme, reste imparfait ; d’une part, la tutelle de l’administration est répartie entre différents ministères (agriculture, intérieur, environnement et cadre de vie, etc), d’autre part, on ne considère l’animal que sous ses aspects utilitaires et les risques éventuels qu’il présente pour l’homme, jamais en tant que tels. L’évolution juridique du droit des chiens s’est faite dans trois directions : Les chiens peuvent être l’objet de divers contrats prévus par le code civil, contrat de vente par exemple.La loi protège la propriété des chiens en réprimant les actes de violence et, dans certains cas, les actes d’imprudence dont les chiens peuvent être l’objet.Elle protège également les tiers contre les dangers et les inconvénients que les animaux peuvent présenter aussi bien pour la santé publique que pour les personnes.Nous envisagerons successivement : la vente et l’acquisition du chien ; la responsabilité du fait de votre chien ; le chien et les troubles de voisinage ; le collier, la laisse et la divagation ; le chien, les voyages et les vacances ; la protection juridique des chiens.

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Le chien dans la ville

Le chien dans la ville

Accueillis au foyer par amour des animaux ou pour toute autre raison, les chiens polluent la cité. Ils sont, de ce fait, mis en accusation par les cynophobes, qui reprennent à leur compte, le slogan lancé, il y a quelques années par l’association “les droits du piéton” : des trottoirs…. Oui, des crottoirs… non. Ceux qui n’aiment pas les chiens affirment que cet animal est devenu le pollueur numéro un de la ville, et ils avancent des arguments dont il faut bien tenir compte : dans la capitale, par exemple, des déjections canines représentent chaque jour 15 tonnes d’excréments et 2000 hectolitres d’urine. 1981, la ville de Paris a dépensé 1 milliard pour préserver son hygiène. En 1982 1982, elle a mis en service une brigade de 80 motos-brosses susceptibles de nettoyer 1500 kilomètres de trottoir par jour. Des campagnes d’incitation à la propreté ont été lancées à travers la France, assorties de la création de “toilette pour chiens”, édicules en tout genre, alors que dans le même temps des inventeurs imaginaient des ramasse-crottes plus sophistiqués les uns que les autres. Ces efforts sont pratiquement restés sans résultat. Les trottoirs sont toujours aussi sales, et y circuler n’est pas toujours sans danger : on estime que leur pollution provoque, chaque année, environ 650 accidents dont les personnes âgées sont les principales victimes. “Apprenez-lui le caniveau”, proclament les affiches, mais les voitures sont garées contre les trottoirs et de toute façon, rien ne peut obliger un chien à déposer ses besoins en un lieu donné s’il n’en a pas envie. Sujet délicat Le sujet est délicat, et nombre de municipalités ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour investir dans le nettoiement. Alors, que faire ? Créer une taxe sur les chiens comme à Genève, Turin, Stockholm ou Moscou ? Mettre en application le décret du 21 mai 1973 prévoyant une amende de 80 à 160 francs pour les maîtres négligents ? Encore faudrait-il les prendre sur le fait. Or, ils sévissent surtout à l’aube et au crépuscule quand agents de la force publique et agents contractuels sont absents. Établir des règles strictes, comme à New-York, où les propriétaires sont obligés de ramasser les déjections et de les mettre dans la poubelle ? En réalité, il n’existe pas de solution miracle. Mais il faudrait impérativement développer l’esprit civique des maîtres des chiens. Les interdits Cette pollution canine, doublée par une peur des maladies transmises par le chien à l’homme, a fait naître des interdits qui sont comme autant de boucliers dressés entre les animaux et ceux qui les craignent. Ainsi, les chiens n’ont plus le droit d’entrer dans les magasins d’alimentation et les bureaux de poste, d’emprunter les transports en commun (sauf s’ils sont de petite taille et enfermés dans un sac), de fréquenter les lieux publics, de pénétrer dans les squares, de marcher sur les pelouses. Les panneauxLes panneaux “interdit aux chiens, même tenus en laisse” se multiplient partout dans la cité, où circuler avec un animal pose de plus en plus de problèmes, le chemin étant jalonné de nombreuses exclusives, tracasseries et contraintes. Il en est de même d’ailleurs hors de la ville, car les chiens ne sont pas autorisés à pénétrer dans les terrains de camping, ni, à quelques exceptions près, sur les plages. Et que dire de l’irrégularité de l’accueil dans les hôtels et restaurants. Traité de pollueur, le chien est en même temps victime de la pollution atmosphérique, particulièrement exposé, vu sa taille, aux gaz toxiques des pots d’échappement. De nombreuses municipalités, depuis plusieurs années, font des efforts pour permettre une meilleure insertion de l’animal en milieu urbain. À Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice et Rennes, par exemple, ont été prévus soit des terre-pleins autour des arbres, soit des espaces clos et gazonnés réservés aux chiens, ou encore des berges de fleuves aménagées, permettant aux chiens de prendre l’exercice dont ils ont besoin.

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Loger son chien à l'extérieur

Loger son chien à l’extérieur

Il est préférable de loger les gros chiens à l’extérieur quand on en a la possibilité. Mais si vous avez acheté un chiot en hiver, il faudra patienter jusqu’au printemps pour ne pas porter préjudice à sa santé et l’installer d’abord à l’intérieur. Si vous disposez d’un local, hangar, buanderie, cellier, bien aéré, mais sans courants d’air et pas trop humide, vous installerez sa couche dans un coin, en la surélevant sur un châssis en bois recouvert d’une couverture. Sinon, vous allez acheter une niche ou la construire vous-même. Elle peut être en bois (les meilleurs bois sont les résineux dont l’odeur écarte les parasites), en brique ou en matériaux plastique qu’il faudra isoler, car il est primordial que le toit et les parois soient bien étanches. La niche doit être suffisamment vaste pour que le chien puisse s’y mouvoir à l’aise. L’entrée aura une fois et demi à deux fois sa largeur. Si le toit est amovible, ce qui facilite l’accès et le nettoyage, vous pourrez l’enlever en été. La niche doit être exposée au sud, bien à l’abri des vents dominants et des eaux de ruissellement. Vous choisirez son emplacement de manière que le chien puisse, d’une part, surveiller les portes d’entrée, d’autre part, participer à l’animation de la maison. Il faut aussi qu’il y ait un point d’eau à proximité pour permettre le lavage au jet régulièrement. Une désinfection et un déparasitage sont nécessaires plusieurs fois par an. En hiver, vous pouvez tendre une toile épaisse à l’entrée de la niche pour qu’elle garde sa chaleur. Les tout petits chiens Les tout petits chiens, miniatures et toys : yorkshire, caniche, pinscher, teckel, spitz, chihuahua, notamment posent des problèmes particuliers. Ils pèsent entre 1 et 3 kilos quand ils sont adultes et moins de 500 g à leur arrivée chez vous. Si vous avez choisi l’un d’eux, faites très attention à ne pas lui marcher sur les pattes, qu’il a très fragiles, car il va toujours être derrière vous. Et puisque vous avez voulu un petit animal de compagnie fort sensible, n’insistez pas pour qu’il dorme dans une pièce isolée : il va tellement s’attacher à vous que ce serait pour lui une vraie punition. Prévoyez tout de suite qu’il dormira au pied du lit de son maître, de préférence dans une corbeille. Mais sachez bien qui’l ne manquera pas d’escalader le lit pour aller s’y coucher en rond, réduisant à néant tous vos espoirs de bonne éducation. Faites vous-même une niche pour un petit chien Comme la niche sera exposée aux intempéries, il faut la construire dans un matériau résistant : du contre-plaqué CTBX de 10 millimètres ou, par souci d’économie, de l’aggloméré pour extérieur ou de la frise de pin de la même épaisseur. Pour que le chien soit bien protégé, prévoyez un vestibule. Découpes trois façades, deux avec une ouverture identique, mais en quinconce, la troisième pleine, constituant le fond. Les deux côtés et les deux entretoises une fois découpés, respectez bien les cotes des entailles. Le toit qui se compose de deux panneaux, peut être réalisé en bardeaux d’asphalte disposés sur un support, ce qui revient moins cher. Lorsque la niche est terminée, traitez le bois avec un produit d’imprégnation ou avec une peinture micro-poreuse (choisir des produits en émulsion sans odeur) et coiffez le toit d’une cornière pour le rendre étanche. Multipliez toutes les dimensions pour un gros chien.

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Loger son chien à l'intérieur

Loger son chien à l’intérieur

La décision a été prise, vous avez choisi votre chien et il va arriver chez vous. Il vous faut maintenant déterminer l’endroit où il va coucher. Selon que vous habitez un appartement, une maison entourée d’un petit ou d’un grand jardin, la solution sera différente, mais il faudra toujours que le chien ait son domaine réservé, qu’il se sente “chez lui”. À l’intérieur Vous allez devoir lui trouver pour dormir un endroit tranquille, qui vous agrée et qui lui convienne, qui soit bien à lui, et qu’il ne faudra plus changer. Vous l’installerez dans une pièce pas trop froide, sans moquette, dont le sol se lave facilement. Le chiot doit être bien à l’abri des courants d’air : méfiez-vous donc des filets d’air froid passant sous les portes et les fenêtres. Dos au mur Spontanément, les chiens se mettent le dos au mur ; vous aménagerez donc son “coin” le long d’un mur ou dans une encoignure, en évitant la proximité d’une source de chauffage pour qu’il n’ait pas trop chaud et ne risque pas de se déshydrater. Son “coin” doit être situé en dehors des lieux de passage, car le chiot a besoin de beaucoup de sommeil et ne doit pas être dérangé quand il dort. Mais il doit pouvoir surveiller les allées et venues des uns et des autres pour participer déjà à la vie de famille. Il peut très bien coucher dans une caisse avec des coussins et même des chiffons. Les chiens assez gros dorment généralement sur une simple couverture. Mais si le poids adulte de votre chien ne dépasse pas 15 kilos, vous pouvez choisir une corbeille en osier que vous garnirez d’un coussin moelleux facilement lavable, ou d’un morceau de couverture ou de tapis, voir d’un petit matelas. L’essentiel est que l’animal soit bien isolé du sol, surtout si c’est un carrelage. Il est donc recommandé de surélever sa couche. La litière devra être aérée chaque jour et nettoyée régulièrement une fois par semaine et même plus, si le chiot l’a souillée, ce qu’il fait souvent les premiers jours. L’été, si votre chien attrape des puces ou des tiques, il faudra déparasiter sa litière plusieurs fois en utilisant la même poudre anti-puces dont on se sert pour l’animal lui-même. Où la placer Vous pouvez placer près de la couche du chien ses deux écuelles, l’une réservée à l’eau et l’autre à la nourriture. Choisissez des écuelles creuses s’il a un museau pointu et des écuelles plates si son museau est arrondi. Enfin, s’il a de longues oreilles, les écuelles hautes qui s’évasent vers le bas ont été conçues pour lui. Vous pouvez aussi prévoir que votre chien mangera dans la cuisine, il faudra alors lui en laisser le libre accès la nuit pour qu’il puisse aller boire. Pour jouer, vous lui donnerez un os en peau de buffle sur lequel il se fera les dents sans risques, car, même s’il avale un morceau arraché au jouet, cette matière est digestible. Mais il peut aussi choisir lui-même un objet que vous lui abandonnerez définitivement. Sa première nuit Aurez-vous le courage de laisser votre petit chiot passer seul sa première nuit chez vous ? Quoi qu’il vous en coûte, c’est pourtant la meilleure solution si vous voulez qu’il s’habitue à son coin et qu’il ne fasse pas sienne votre chambre ou celle de vos enfants. Vous pouvez cependant l’aider. Le tic-tac d’un réveil ou d’une pendule près de son panier, loin de lui donner des insomnies, le rassurera. La chaleur d’une bouillotte placée sous un coussin lui rappellera celle de sa mère et le calmera. Un petit repas avant qu’il se couche le rendra moins agité. Il vous reste ensuite à ne pas vous laisser attendrir par ses jappements, couinements ou grattements aux portes.

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Les dressages spécialisés

Les dressages spécialisés

Le chien guide d’aveugle Dans cette discipline qui est tout à l’honneur de la race canine, on préfère souvent le berger allemand, mais d’autres berges, bouviers ou chiens de traîneau se sont révélés excellents. Des centres spécialisés sont chargés du débourrage puis du dressage proprement dit. Le chien sélectionné doit être obéissant. Après le débourrage et les exercices d’assouplissement traditionnels, on commence par lui mettre sur le dos un harnais, renforcé d’un étrier rigide en U renversé qu’il va garder tant qu’il sera guide. Puis, on lui apprend à signaler les obstacles à son maître : soit à les contourner en laissant un espace raisonnable pour le passage de son maître, soit à s’arrêter et à s’asseoir pour annoncer une marche à franchir (trottoir, première et dernière marche d’un escalier). Le moniteur, muni d’une canne blanche, refuse de passer l’obstacle tant que le chien ne le lui a pas indiqué par son arrêt en position assise. Les autres dressages Ils sont nombreux et utilisent certaines particularités des chiens. Grâce à leur odorat, le chien d’avalanche et le chien de catastrophe (tremblement de terre) indiquent aux sauveteurs les endroits où se trouvent les victimes. Le saint-bernard, image même du chien d’avalanche, est maintenant remplacé par le berger allemand. Toujours grâce à son flair, le chien pisteur participe à la recherche des disparus, de la drogue ou des criminels dans les services de la police, des douanes ou de l’armée. Le chien truffier met son odorat au service des gastronomes, en leur déterrant cette délicieuse friandise qui pousse sous les chênes blancs de certaines régions. Les chiens de berger, de cirque, de combat, de course, de traîneau sont autant d’exemples de cette merveilleuse capacité qu’au chien de s’adapter à toutes les activités humaines et que l’on ne retrouve dans aucune autre espèce animale. Dressage du chien berger Il faut choisir un chien dont le caractère puisse s’adapter au travail qu’on exigera de lui. Le chien de berger doit être obéissant, courageux, vigilant, doux et intelligent. Les sujets nerveux ou agressifs ne peuvent convenir à ce travail. Après avoir appris au chien, dès six à huit mois, tous les travaux d’obéissance (et une fois qu’il les a parfaitement assimilés, y compris la marche en laisse et sans laisse), on l’introduit, alors qu’il a entre huit et douze mois, dans un enclos de brebis, et on lui apprend à mordre le mouton sans brutalité au cou, au jarret ou à l’oreille et à lâcher la prise au commandement. On le met ensuite en contact avec un chien déjà dressé qui lui apprendra la conduite du troupeau. Les chiens de berger peuvent être spécialisés. Le “chien d’écart” joue le rôle de clôture mobile, ramenant les égarés et les traînards, le “chien de rive” protège les récoltes en guidant le troupeau en dehors de celles-ci pendant les transhumances, le “chien de pied” reste à côté du berger et n’intervient que sur ordre. Les concours de chien de troupeau comptent cinq épreuves : sortie et rentrée d’un parc, passage difficile, conduite du troupeau, intelligence de l’exécution, arrêt du troupeau. Un véhicule circule sur la piste. Les ordres de rassemblement sont donnés par le berger qui agite sa coiffe tout en appelant de la voix.

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Quelques défauts à corriger

Quelques défauts à corriger

Les aboiements intempestifs. Il se peut que votre chien aboie au moindre bruit extérieur, coup de sonnette chez le voisin, porte d’ascenseur, etc. Ce comportement est assez naturel s’il ne prend pas des proportions excessives : l’instinct de garde fait réagir le chien à tout bruit suspect. Ce qui est moins normal, c’est qu’il ne fasse pas la différence entre les bruits quotidiens (téléphone, radio, va-et-vient de l’immeuble) et les bruits insolites (craquements, pas, grattements). Vous devez le rappeler à l’ordre chaque fois qu’il aboie à tort par un “au pied”, “tais-toi”, “couché”. S’il ne faut pas le battre, il ne faut néanmoins jamais lui céder, car si vous le laissez faire de temps en temps, il prendra l’habitude d’aboyer et vous ne pourrez plus la lui faire passer. Lui apprendre à rester seul. Les chiens n’aiment pas la solitude, mais ce n’est pas une raison pour empêcher les voisins de dormir, et pour vous fâcher avec votre entourage à chacune de vos sorties. Le dressage demande beaucoup de fermeté et doit commencer jeune. Avant de sortir, installez-le confortablement dans son panier, avec une bouillotte bien chaude sous la couverture, donnez-lui à boire et à manger et mettez quelques-uns de ses jouets à proximité. s’absenter Commencez par vous absenter un très court moment : cinq minutes, puis augmentez la durée. Ecoutez derrière la porte. S’il pleure plus de cinq minutes, revenez, élevez la voix, remettez-le dans son panier et ressortez. Ne vous laissez pas attendrir par ses fêtes ou son air malheureux. Dites-vous bien qu’il est fréquent d’avoir à se séparer d’un chien parce que ses aboiements provoquent des plaintes répétées des voisins. Comme d’autre pare, il ne vous sera pas toujours possible de l’emmener avec vous, si vous l’habituez à rester seul sans aboyer, vous n’aurez pas à lui administrer de calmant à chacune de vos sorties. Le voleur. Contrairement au chat, le chien n’est pas un voleur de nourriture. S’il est bien nourri et bien dressé, l’odeur d’un steak ou d’un gigot ne doit pas susciter qu’une petite envie facilement réprimée. Si ce n’est pas le cas, vous devez lui faire connaître une expérience désagréable qu’il associera avec le vol de nourriture. Le piège Laissez à sa portée un morceau de viande “piégé” avec de la moutarde forte ou du piment en petite quantité et grondez-le si vous le prenez sur le fait. Vous pouvez aussi le guetter et lui pulvériser une giclée d’un aérosol parfumé sur le museau juste au moment où il saisit le morceau. Il comprendra très vite. Evitez cependant de le laisser trop longtemps devant un morceau tentateur. La meilleure solution c’est de tout mettre hors de sa portée.. Le fugueur. Certains chiens ont la fugue dans le sang. Dès qu’ils peuvent s’échapper, ils partent pour plusieurs heures et reviennent dans un piteux état, quelquefois blessés. Un instinct de chasseur inassouvi, le manque de promenade et, le plus souvent, une chienne en chasse sont à l’origine des fugues. Suivant le cas, vous pouvez essayer de trouver un remède. Si rien n’y fait, résignez-vous, car même la castration que l’on pratique parfois n’est pas toujours efficace à 100%. Contrairement à votre premier réflexe, vous ne devez pas le gronder à son retour. Il tarderait encore plus à revenir de sa prochaine fugue et il vous craindrait sans comprendre pourquoi. Vous devez le punir au départ si vous l’attrapez ou le rattrapez. Au retour, mieux vaut le récompenser pour lui donner envie de rester auprès de vous. L’agressif. Les chiens de garde et de défense sont dressés pour se monter agressifs vis-à-vis des étrangers, mais il n’y a aucune raison que votre chien se conduise de la sorte avec vous. S’il est en confiance, il ne doit pas montrer les dents et encore moins vous mordre lorsque vous le caressez ou que vous vous approchez de son écuelle. C’est la faute la plus grave qu’il puisse commettre et elle mérite une punition de la part de son maître, Faute de quoi, vous risquez de voir votre chien devenir incontrôlable et dangereux pour vous et pour les autres. Vous pouvez prendre conseil auprès d’un dresseur qui vous fera une démonstration. Un chien n’est que très rarement méchant de naissance, la seule solution est alors de vous en séparer. S’il a été battu avant que vous en fassiez l’acquisition, vous devrez faire preuve de patience et le mettre encore plus en confiance. Envers les autres chiens L’agressivité envers les autres chiens est plus fréquente, surtout de la part des petits chiens vis-à-vis des gros. Elle est due soit à une mauvaise première expérience avec un congénère, soit à une hyper sexualité entre deux mâles. Dans ce dernier cas, un traitement calmant ou la castration peuvent donner de bons résultats. Un chien tenu en laisse est toujours plus agressif en présence d’un chien en liberté que s’il était détaché lui-même. Lorsque éclate une bagarre entre chiens, le rappel au pied est généralement sans résultat, tant les combattants sont surexcités. Il vaut mieux ne pas chercher à les séparer manuellement, car on risque une morsure sérieuse. On peut toujours tirer sur la laisse si celle-ci tient bon, ou jeter un seau d’eau sur les lutteurs. Chaque maître doit rappeler son chien et le punir s’il est l’agresseur, avant de panser ses plaies et de le soigner si nécessaire. Les exercices de marche au pied en laisse puis sans laisse seront poursuivis en la présence d’autres chiens, dès qu’ils auront été bien assimilés. En votre présence, votre chien ne doit pas manifester à la vue d’un de ses congénères, sinon vous devez le rappeler à l’ordre par un commandement comme “assis” ou “couché”. S’il se montre agressif, le port de la muselière doit être décidé, accompagné d’une punition. L’agressivité envers toute personne autre que son maître est le signe d’une grande timidité et d’un manque de confiance. Les chiens qui refusent toutes les caresses, même d’une main amicale, sont des peureux et des hyper nerveux. Il faut être très patient avec eux, les habituer à avoir beaucoup de monde autour d’eux. leur faire donner leurs repas par des amis et les sortir le plus souvent possible en les rassurant. Le démonstratif. Il est tellement heureux de vous voir qu’il ne peut s’empêcher de sauter sur vous en vous laissant les traces de ses pattes sur vos vêtements. S’il ne répond pas à l’ordre “couché”, mettez le pied ou le genou en avant et au besoin marchez-lui délicatement sur les membres postérieurs jusqu’à ce qu’il comprenne. L’excité. Certains mâles ne peuvent s’empêcher de se frotter contre votre jambe dans une attitude qui ne prête pas à l’équivoque. Il ne faut pas les laisser faire. Ce comportement, fréquent chez les caniches ou les pinschers, relève d’un traitement calmant, que vous indiquera votre vétérinaire, associé à une grande fermeté de réprobation de votre part. Le destructeur. Le chien destructeur est celui qui, laissé seul, éventre les coussins, ronge les livres ou les chaussures, égratigne les portes et les meubles. Ce comportement se manifeste très tôt, et il faut réagir immédiatement. On peut punir l’animal à condition de le prendre sur le fait. Mais la meilleure méthode consiste à prévenir de telles attitudes, en offrant au chien une balle, une vieille chaussure, un jouet à mordiller, avec lesquels le maître le fera jouer à l’occasion, en ne laissant rien d’autre à sa portée. Le peureux. S’il est indispensable qu’un chien respecte son maître et lui obéisse, il est regrettable de le voir craintif au point de se mettre à trembler et à uriner dès qu’on le gronde. Un tel chien doit être avant tout sécurisé et dressé sans cris, ni menaces, sinon on risque de le rendre agressif, par peur, ou totalement inhibé. Le paresseux. Un chien naît parfois avec une tendance à la paresse, mais celle-ci est souvent encouragée par les maîtres qui ne font aucun effort pour stimuler le chien, menacé dès lors d’obésité. Il est bon d’encourager par tous les moyens le chien paresseux à sortir, par exemple en changeant ses promenades. Le jeu est excellent pour lui ; son maître le poussera à jouer le plus souvent possible, au besoin en jouant avec lui et en lui faisant rencontrer des chiens joueurs. Le despote. Le chien despote, hyper dominant, fait la loi dans la maison. C’est plus un problème social que psychologique : le chien se considère comme le chef de meute. Si le maître n’a pas assez d’autorité pour remettre l’animal à sa place, il peut tenter de l’amadouer en lui donnant une récompense, nourriture ou caresse, chaque fois que le chien a abdiqué et s’est montré docile. Au bout d’un temps plus ou moins long, l’animal se soumet à son protecteur. Le jaloux. Le chien jaloux a besoin d’être le centre de l’attention de son maître. L’arrivée d’un rival, autre chien ou bébé, dans la maison peut le rendre malade. certains jaloux, pour attirer l’attention, simulent d’une boiterie, ou refusent de manger. Pour éviter que la jalousie n’entraîne l’agressivité, le maître devra redoubler de sollicitude à l’égard de son chien, lui faire sentir qu’il a toujours sa place dans la famille et qu’elle n’est pas menacée. Le chien et la route. les chiens sont souvent victimes d’accidents de la rue ou de la route, d’où l’intérêt de dresser votre compagnon à ne pas traverser rues et routes en votre absence. Pour cela, cachez-vous en attendant qu’il essaie de traverser, et rappelez-le en lui ordonnant “au pied”. Recommencez cet exercice jusqu’à ce qu’il ne fasse plus de tentative. Son ouïe de grande qualité est son meilleur atout pour déceler l’arrivée des voitures et le protéger du danger du trafic. Le chasseur de bétail et de volailles. Certains chiens ne peuvent s’empêcher de poursuivre tout ce qui bouge, principalement les autres animaux, bétail et volailles, mais aussi les vélos et les motocyclettes. Une mauvaise éducation en est la cause. Le rappel au pied est l’ordre à donner chaque fois que le chien commet cette faute. Une punition doit suivre chaque tentative d’agression envers d’autres animaux. Contrôle à distance Le chien ayant une ouïe infiniment plus développée que celle de l’homme, le rappel au pied peut être fait à l’aide d’un sifflet à ultrasons quand le chien n’est plus à portée de voix. Une série de coups brefs ou longs peut donner le signal du retour. On peut aussi donner les ordres “assis” et “couché” si l’on ne souhaite pas faire revenir le chien.

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