Habitats des animaux
vie sauvage

Habitats des animaux

Deux tiers de la surface de la Terre sont recouverts par les océans. C’est cette abondance d’eau qui permet à la planète de subvenir aux milliards d’organismes vivants, aussi bien dans les mers que sur les continents et les îles. L’environnement dans lequel vit un organisme s’appelle habitat. Il en existe une grande variété qui abrite de très nombreuses espèces de plantes et une fabuleuse diversité d’animaux.

 

Les géographes divisent le monde en écorégions caractérisées par de vastes types d’habitat, tels que forêt, prairie, marécage, désert ou zone polaire. Ceux-ci peuvent être subdivisés en habitats de plus en plus spécifiques, chacun subvenant aux besoins d’une communauté unique de plantes et d’animaux.

Chaque grande écorégion du monde est sous l’influence du climat sous lequel elle est située. L’énergie produite par le soleil est plus importante sous les tropiques et le transfert de cette énergie grâce à l’atmosphère et les océans génère des courants aériens et marins responsables des systèmes climatiques mondiaux. Sur terre, l’érosion de la roche entraîne la formation d’un sol végétal où poussent les plantes, formant la base des communautés écologiques.

 

Variété de la faune 

La biodiversité fait référence à la variété des organismes dans un habitat ou une écorégion spécifique. En règle générale, la biodiversité augmente vers l’équateur et les forêts tropicales ; les zones côtières chaudes comptent donc un plus grand nombre d’espèces. A contrario, les deux pôles sont beaucoup moins peuplés. Dans l’Arctique, la plupart des animaux vivent sur terre, tandis qu’en Antarctique, ils sont bien plus nombreux dans l’océan.

La flore et la faune s’adaptent de mieux en mieux à leur environnement spécifique grâce à la sélection naturelle ; les individus qui supportent le mieux les conditions environnementales survivent en plus grand nombre et ont une descendance plus importante. C’est un processus permanent, car les habitats changent très lentement. Les phénomènes soudains, tels que les éruptions volcaniques, les inondations ou les interférences humaines, sont susceptibles d’engendrer des effets catastrophiques, notamment sur les espèces adaptées à un environnement spécifique. Les espèces communément appelées génériques gèrent mieux les changements, par exemple les changements de la température, mais sont susceptibles d’être supplantées par des espèces spécialisées lorsque les conditions se stabilisent.

LES SCIENTIFIQUES ESTIMENT QUE SEULS 14% DES ESPÈCES ONT ÉTÉ IDENTIFIÉES A CE JOUR ET PARMI ELLES 91% VIVENT SUR TERRE.

 

Continent

les côtes du sud de l’Europe sont baignées par les eaux chaudes de la Méditerranée et une grande partie des terres sont recouvertes de forêts et de broussailles. Les hautes montagnes des Alpes forment une barrière physique avec le nord plus froid et plus humide.

 

Écorégion

peu importe l’endroit où l’on se trouve sur Terre, il existe des conditions spécifiques uniques, influencées par la géographie, la latitude et le climat. Ainsi, une région donnée, par exemple les Alpes, est le milieu d’une communauté unique de plantes et d’animaux.

Écorégion des Alpes : peu importe l’endroit où l’on se trouve sur Terre, il existe des conditions spécifiques uniques, influencées par la géographie, la latitude et le climat. Ainsi, une région donnée, par exemple les Alpes, est le milieu d’une communauté unique de plantes et d’animaux.

Habitats

Les habitats alpins existent dans d’autres parties du monde, mais ici les caractéristiques sont plus marquées à cause des importantes différences d’altitudes. Par exemple, les herbes et les plantes présentes sur les hauts plateaux alpins sont très différents de celles des prairies des vallées.

image source Arnradigue

Montagnes et éboulis pierriers

Les montagnes sont en réalité des îles terrestres, où des espèces uniques vivent et évoluent de manière isolée. les habitats inclinés sont très influencés par la latitude, l’altitude, l’inclinaison, l’aspect et la roche sous-jacente. Au-dessus de la limite des arbres (là où ils ne peuvent plus pousser), les conditions sont rudes.

Forêt de montagne

les forêts de montagne varient en fonction de l’altitude : les arbres à feuilles larges dominent les pentes les plus chaudes et les plus basses, tandis que les conifères prospèrent sur les terres d’altitude jusqu’à la limite des arbres. A cause de l’inclinaison, les terrains rocheux sont difficiles à cultiver et les versants de montagnes retiennent mieux les couverts arborés que les terrains plats.

Prairie Alpine

Les terrains inondables ou instables empêchent les arbres de proliférer mais favorisent le développement d’une formidable diversité de graminées et de plantes. A haute altitude, la nature explose au printemps et en été. Les prairies bourgeonnantes deviennent alors une source de nourriture considérable pour de nombreux animaux.

 

Chaînes alimentaires

La chaîne alimentaire est un moyen d’interaction entre les plantes et les animaux. Les plantes transforment l’énergie solaire en nutriment pour croître et se reproduire, ensuite mangées par les animaux herbivores. Ceux-ci deviennent à leur tour des aliments pour les prédateurs et les charognards.

 

Hibou grand duc

le hibou grand duc (eurasien) est le principal oiseau prédateur des Alpes. Il chasse surtout les petits mammifères et peut aussi attaquer d’autres oiseaux de proie.

Marmotte

Les marmottes des Alpes passent les mois d’été à se nourrir de graminées et de plantes riches pour se constituer une couche de graisse qui leur permettra de survivre durant le long hiver alpin.

Pissenlit

Les pissenlits alpins nourrissent les marmottes et sont aussi une source de nectar appréciée par les papillons et les abeilles.

 




 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.