Les chats

Comment utiliser les jouets interactifs

Comment utiliser les jouets interactifs

Imaginez d’abord que votre salon ou votre bureau s’est transformé en terrain de chasse. Le canapé, les chaises et les tables sont devenus des arbres, des buissons, des rochers derrière lesquels le chat peut se cacher. Si vous disposez d’un grand espace dégagé, placez par terre quelques coussins ou même des sacs en papier ouverts pour que votre petit prédateur puisse se dissimuler. Une erreur courante est de jouer avec le chat en balançant le jouet sous son nez. L’animal donne des coups de patte répétés puis s’assied et semble boxer le jouet. Bien que cette méthode paraisse amusante et que le chat parais y prendre plaisir, ce n’est pas une forme naturelle de chasse ou de jeu pour lui. Rappelez-vous que le jeu est une chasse simulée. Quelle proie digne de ce nom resterait devant le chat pour recevoir des coups de patte ? L’animal finit par n’employer que ses réflexes au lieu de son meilleur outil, son cerveau. Contrairement aux chiens, les chats chassent à l’approche et attaquent quand ils sont assez près. A l’état sauvage, un chat utilise tout rocher, arbre ou buisson pour se dissimuler et se rapprocher de la proie (c’est là où vos canapés, tables et fauteuils jouent un rôle). L’efficacité de sa technique de chasse dépend donc en grande partie de sa patience, de sa prévoyance et de sa précision. Jouez avec votre chat d’une façon qui soit naturelle et satisfaisante pour lui. Simulez avec le jouet le comportement lors d’une véritable chasse de la proie, qui ferait de son mieux pour s’enfuir. Éloignez le jouet du chat plutôt que de le diriger vers lui, approchez-le d’une cachette et laissez-le dépasser un peu. Le but du jeu étant d’amuser le chat et non de le frustrer, ne bougez pas le jouet à toute vitesse et hors de sa portée. Laissez-le remporter de nombreux succès. S’il saisit l’objet entre ses pattes, permettez-lui de savourer sa victoire avant de le reprendre doucement.  Pensez aux variations normales d’intensité d’une véritable chasse. Quand vous faites du sport, vous vous échauffez, vous passez aux exercices intenses, puis vous ralentissez. Vos séances de jeu doivent être conçues sur le même mode. Ne jouez pas comme un fou avec votre chat pour, découvrant qu’il est l’heure de partir travailler, arrêter soudain. S’il n’a pas eu assez d’occasions de capturer et tuer sa proie, il sera frustré. Un ralentissement en fin de séance le calmera. Pour cela, déplacez la proie comme si elle était blessée et laissez le chat la capturer. C’est ainsi que vous lui donnerez confiance en lui, en lui permettant d’être un Puissant Chasseur. Quand donc vous pensez qu’il est temps de finir, ralentissez la proie que vous contrôlez. Lorsque votre chat a réussi sa dernière capture, récompensez-le en lui donnant une friandise ou un repas – la chasse puis le festin. Voilà un chat heureux !   Quand jouer ? Pour que les séances de jeu soient aussi efficaces que possible et aient des effets positifs durables, elles doivent faire partie de votre horaire quotidien. Je recommande un minimum de deux sessions d’un quart d’heure par jour pour un chat adulte, mais trois sont préférables. Si vous ne pouvez pas trouver une demi-heure par jour pour votre chat, vous feriez peut-être mieux de ne pas en avoir. L’univers entier de cette petite créature tourne autour de vous, vous pouvez sûrement lui consacrer un peu de temps. C’est étonnant de voir comment, avec un peu d’effort, on parvient à faire deux choses en même temps. Vous pouvez à la fois regarder la télévision le soir et jouer avec le chat, ou employer les quinze minutes pendant lesquelles le dîner chauffe dans le four. A moins que vous n’utilisiez les séances de jeu pour résoudre un problème de comportements spécifiques, je vous recommande une première session le matin avant votre départ ; durant la majeure partie de la journée, le chat sommeillera. La deuxième séance aura lieu à votre retour, et une troisième avant le coucher vous permettra de fatiguer un chat dont les activités vous réveillent la nuit. Un chaton peut avoir besoin de séances de jeu plus nombreuses, mais moins longues dans la journée, s’amusant comme un petit fou pendant cinq minutes avant de s’endormir. Les chatons ont besoin de jouer, mais aussi de faire de fréquentes siestes. Ne les épuisez pas. Prévoyez vos séances quotidiennes pour qu’elles correspondent aux moments d’éveil de l’animal. Ne le réveillez pas pour jouer (surtout dans le cas d’un chaton), sauf s’il s’agit d’un chat déprimé ou trop sédentaire, qui dort vingt-quatre heures par jour. Suggestions pour les jeux interactifs Si vous utilisez un jouet ressemblant à un oiseau, n’oubliez pas de le faire souvent atterrir. Les oiseaux ne volent pas en permanence, ils marchent aussi, ce qui donne au chat le temps d’établir un plan d’approche. Des immobilisations soudaines, la proie restant immobile, comme terrorisée, sont très excitantes. C’est alors que le chat prépare son prochain mouvement. N’oubliez pas les effets sonores. Je ne parle pas de gazouillements d’oiseau ou de cris de souris, mais des bruits légers du Cat Dancer sur le plancher ou du Cat Charmer glissant sur un tapis. Changez le rythme de vos mouvements, ils ne doivent pas tous être rapides. Faire juste trembler le jouet excitera beaucoup le chat ! Il ne s’agit pas d’un marathon, inutile d’épuiser le chat, qui ne doit jamais être hors d’haleine. S’il est trop énervé, il n’aura pas la possibilité de tirer des plans d’approche. L’exercice doit être mental autant que physique. Quand le chat a saisi la proie entre ses crocs ou ses griffes, laissez-lui savourer sa victoire quelques secondes. Récompensez-le par une friandise (ou donnez-lui son dîner) après le jeu. Conseil de prudence A la fin de la séance, rangez toujours les jouets interactifs dans un placard, hors de portée du chat, pour qu’il ne mâche pas les ficelles.    

lire plus...»
Bulles de savon et pointeurs laser

Bulles de savon et pointeurs laser

Un jeu apprécié consiste à souffler des bulles de savon pour que le chat coure après. Certains adorent ça. Le seul problème, à mon avis, est que l’animal en fait ne capture rien. Les bulles crèvent, et voilà. Si votre chat apprécie ce jeu, veillez à lui donner une friandise ensuite, ou faites-en le préalable à un jeu interactif, il ne faut pas que ce soit sa seule distraction. Si vos enfants aiment envoyer des bulles au chat, dites-leur de ne pas les diriger vers lui, et en particulier pas vers sa face. Pourquoi votre chaton a besoin de jeux interactifs cela aide l’animal à nouer des liens affectifs avec sa nouvelle famille cela développe sa coordination et sa musculature cela le met à l’aise dans son nouvel environnement cela limite la peur liée au déracinement cela lui apprend ce qu’il est permis ou non de mordre et de griffer cela évite qu’il endommage votre mobilier cela réduit les tensions dues à son arrivée dans une maison où il y a plusieurs chats cela le réconforte après un épisode traumatique (par exemple un bruit violent) Les pointeurs laser sont très utilisés aussi. Je pense que leur succès est dû au fait qu’ils demandent un minimum d’effort au maître. Vous pouvez rester assis dans un fauteuil en regardant la télévision et diriger le point lumineux partout dans la pièce. Comme avec les bulles de savon, le problème est que le chat en fait n’attrape jamais rien. Si vous vous servez d’un pointeur laser, que ce soit comme jouet d’appoint et récompensez le chat ensuite.    

lire plus...»
Les jeux interactifs pour chat

Les jeux interactifs pour chat

Votre nouveau chaton peut sembler être passé maître dans l’art du jeu, capable de courir à deux cents à l’heure derrière une boule de poussière, mais il a quand même besoin de votre participation. C’est là qu’intervient l’idée de jeu interactif. Ce type de jeu a une extrême importance durant toute la vie de votre chat, du jour où vous amenez un chaton chez vous jusqu’au moment où, noble vieillard, il règne sur la maisonnée. Dans le cas d’un chaton, établir un horaire de jeux vous aidera à nouer des liens avec l’animal, lui apprendra ce qu’il a et n’a pas le droit de mordre, et permettra d’éviter de nombreux problèmes de comportement potentiels. Si votre chat est déjà adulte, et en particulier dans le cas d’un chat difficile, les jeux interactifs peuvent rediriger son comportement négatif de façon positive et vous aider à corriger de nombreux problèmes. Un jeu interactif implique votre participation, grâce à un jouet de type “canne à pêche”. Vous avez peut-être déjà l’impression de beaucoup jouer avec votre chat, mais de quels jouets vous servez-vous ? De vos mains ? De petites souris en peluche ? Malheureusement, de nombreux maîtres emploient les jouets les plus aisément disponibles – leurs doigts – pour jouer avec un chaton. Ce n’est pas gênant à cet âge-là, mais la morsure d’un adulte fait mal. Vous transmettez aussi un très mauvais message à  l’animal en le faisant jouer avec vos doigts – vous lui dites qu’il a le droit de mordre la peau humaine. N’encouragez jamais un tel comportement, même lors d’un jeu. Si vous élevez convenablement un chaton dès le départ, vous n’aurez pas à modifier son comportement quand il sera grand. D’accord, vous n’avez jamais laissé le chat vous mordre les doigts, vous utilisez des souris en peluche ou des balles molles. Où est le problème ? D’abord, vos doigts sont trop proches du jouet, vous risquez d’être accidentellement mordu ou griffé par un animal excité. De plus, vous ne pouvez pas bien contrôler les mouvements du jouet. Une “canne à pêche” vous permet de simuler plus aisément les mouvements d’une proie. La conception d’un jouet interactif est simple : une baguette, de la ficelle et au bout un jouet servant de cible. Ce qui me plaît dans ce genre de jouet, c’est qu’on peut faire bouger la cible comme une proie réelle. Si vous voulez penser comme un chat, il vous faut comprendre comment il réagit à une proie. L’inconvénient de tous les charmants petits jouets qui parsèment votre maison, c’est qu’ils représentent des proies mortes. Pour s’en servir, le chat doit jouer le rôle à la fois de la proie et du prédateur. Il lui faut mettre le jouet en mouvement d’un coup de patte, mais après avoir glissé un peu sur le sol, celui-ci meurt de nouveau et reste inerte. Un jouet interactif vous permet de créer le mouvement, le chat peut ainsi se contenter du rôle de prédateur. Il y a beaucoup de ces jouets dans le commerce. Certains sont très simples et d’autres plus compliqués. En faisant vos courses, continuez de penser comme un chat. Examinez le jouet, demandez-vous quel genre de proie il évoque et comment votre chat y réagirait. C’est-à-dire qu’ils attaquent toute proie disponible, procurez-vous différents types de jouets. Essayez de couvrir tous les genres de proies, oiseaux, souris, insectes et serpents. Le chat sera plus intéressé si vous variez les jouets, car il ne saura pas à quoi s’attendre au juste. Un certain nombre de jouets interactifs sont munis de plumes à l’extrémité pour les faire ressembler à des oiseaux. Mon favori, et de loin, s’appelle Da Bird. Il comporte un émerillon où sont attachées les plumes. Quand vous l’agitez en l’air, les plumes tournoient, si bien que le jouet a l’apparence et produit le son d’un oiseau en vol. Les chats en sont fous, et même l’animal le plus indolent se sentira âme de chasseur. Pour simuler les mouvements d’un criquet ou d’une mouche, rien ne vaut le Cat Dancer. Ce jouet consiste en fil semi-rigide au bout duquel se trouve une petite cible en carton (c’est très solide, ne vous laissez pas décourager pour si peu). Si vous le déplacez habilement, le Cat Dancer bouge de façon aussi imprévisible qu’une mouche. Il pousse le chat à se concentrer et à employer ses réflexes les plus vifs. Le cat charmer, produit par le même fabricant que le Cat Dancer, est mon préféré parmi les jouets imitant des serpents. Il est fait d’un tissu solide fermement attaché à la baguette et peut résister aux assauts les plus déterminés. Le Kitty Tease est un jouet interactif fait d’un morceau de toile relié par une ficelle à la baguette. Je l’apprécie parce que la toile en fait un jouet silencieux. Pour des chatons ou des chats timides, il n’est pas trop impressionnant, et facile à saisir entre les pattes. Même s’il ne ressemble pas vraiment à une souris, je m’en sers de cette façon lors des séances de jeu. Un jouet particulièrement réussi, appelé Quickdraw McPaw, est merveilleux pour les chats qui ne peuvent pas se déplacer à cause d’arthrite ou d’autres problèmes liés à l’âge. Il consiste en un long tube plastique contenant un câble muni à l’extrémité d’une plume qu’on peut faire apparaître et disparaître. Si l’animal est caché sous un lit, trop anxieux pour sortir jouer, vous pouvez utiliser ce jouet sans qu’il quitte sa cachette. Je pense que tout chat en cage devraient disposer d’un de ces jouets. Si vous avez de jeunes enfants qui souhaitent s’amuser avec le chat, mais qui sont trop maladroits pour utiliser un jouet-canne à pêche, Quickdraw McPaw est parfaitement sûr. Ce ne sont que quelques-uns des jouets vendus dans le commerce. Vous en trouverez peut-être qui conviendront mieux à la personnalité et aux aptitudes de votre chat. Avant d’en acheter un, cependant, demandez-vous s’il convient aux capacités, à l’état émotionnel et à la taille de l’animal. Un chat timide et craintif sera apeuré par un gros jouet bruyant, et un chat qui ne rêve que d’oiseaux risque de ne pas trouver les mouvements sinueux du Cat Charmer assez intéressants.    

lire plus...»
L'apprentissage du jeu

L’apprentissage du jeu

Pourquoi un chat aurait-il besoin d’apprendre à jouer ? En fait, il n’en a aucun besoin, mais vous oui. Commettez-vous une des erreurs suivantes en jouant avec votre chat ? ==> lutter avec lui comme avec un chien, par exemple. (Ce n’est pas bon même dans le cas d’un chien, mais beaucoup de gens le font). ==> supposer que, si vous lui fournissez des jouets, le chat s’amusera tout seul quand il en aura envie.   En pensant comme un chat, vous considérez les séances de jeu comme autre chose qu’un amusement. ==> Ce sont d’efficaces outils de modification du comportement, qui permettent d’éduquer un chaton de façon à se le rendre confiant, sociable et bien élevé. Dans le cas d’un chat adulte, le jeu peut lui corriger des problèmes de comportement, diminuer le stress ou la dépression, l’aider à perdre du poids et améliorer son état de santé général. D’ordinaire, un chat dort de seize à dix-huit heures par jour. Si le vôtre dort vingt-quatre sur vingt-quatre, des séances de jeu régulières l’aideront à retrouver un rythme de sommeil plus normal. Cela permet aussi de faciliter l’acceptation d’un nouveau chat, si vous en avez déjà d’autres. Si vous souhaitez renforcer votre relation avec l’animal, le jeu est presque magique.   Jeu social et jeu d’objet Les chats connaissent deux formes de jeu : le jeu social et le jeu d’objet (ou individuel). Le jeu social implique un autre animal de compagnie ou un humain. Un chaton apprend le jeu social avec ses compagnons de portée. Ce type de comportement aide le chaton à développer sa coordination motrice et lui donne l’occasion de nouer des liens avec les autres. Ils jouent tour à tour de rôle de l’assaillant, découvrant ainsi leurs capacités et celles d’autrui. Le jeu d’objet renforce aussi la coordination motrice du chaton tout en lui faisant découvrir son environnement. Ce qui peut vous sembler simplement amusant, un chaton poursuivant un jouet, est en réalité un processus éducatif de première importance. Il permet à l’animal de découvrir des surfaces différentes (plancher, moquette, pelouse, gravier, glissantes ou non, etc), leur texture et la façon dont elles affectent ses mouvements. Il apprend à grimper et sur quels objets il peut sauter. Au grand déplaisir de tout le monde, il découvrira aussi sur quels objets un chaton ne peut pas sauter. Les membres d’une même portée se livrent à des jeux sociaux, surtout jusqu’à l’âge de douze semaines, moment où leur sens du territoire commence à se développer. Ensuite, les séances de jeu social deviennent plus brèves et se terminent parfois par une réelle agression. Le jeu d’objet prend le dessus quand les chatons grandissent. Des séances de jeu fréquentes et bien conduites aident l’animal à avoir confiance en lui-même. Un chat, avoir besoin de confiance en soi ? C’est tout à fait raisonnable si vous y réfléchissez. Étant des prédateurs, les chats sont attirés par le mouvement, en particulier si celui-ci évoque une proie. Si un chat d’extérieur devait chasser pour se nourrir, mais était effrayé et distrait par chaque feuille tombant d’un arbre ou par le bruit d’un lointain klaxon, il mourrait bientôt de faim. le chat qui guette sa proie, vérifie rapidement qu’il n’est pas menacé puis se concentre sur sa chasse, mange. L’animal doit développer ses capacités de chasse aérienne (pour les oiseaux) et terrestre (pour les rongeurs, les insectes et autres). Chaque succès lui donne confiance et lui apprend comment modifier sa technique, selon qu’il chasse un oiseau, une souris, un serpent ou un papillon. Plus il s’entraîne, plus sa musculature et ses réflexes se développent.    

lire plus...»
Comment étonner vos amis avec votre chat

Comment étonner vos amis avec votre chat

Vous n’allez peut-être pas y croire, mais vous pouvez apprendre des tours à votre chat. Si de nombreux maîtres ne parviennent à leur enseigner, c’est parce qu’ils récompensent l’animal par des compliments, comme pour un chien, mais les chats réagissent moins bien aux compliments que ceux-ci. Pour un chat, la nourriture est une motivation bien plus importante, ayez donc toujours des friandises à portée de main. Les séances de dressage doivent rester brèves, quelques minutes par jour. Il convient que le dressage soit amusant pour l’animal, rappelez-vous en toujours. Le plus facile est de lui apprendre à s’asseoir. Faites face au chat en lui tendant une friandise. En disant : “Assis”, passez la friandise au-dessus de son nez. Sa tête suivant le mouvement, l’arrière-train s’abaissera naturellement. Dès que ses fesses touchent le sol, donnez-lui la nourriture pour qu’il fasse l’association. Si l’animal recule ou essaie de se dresser sur les pattes arrière, c’est que vous tenez la friandise trop haut. Si vous la tenez à la bonne hauteur, juste au-dessus de son nez et un peu en arrière, et que le chat ne s’assied pas, poussez doucement son arrière-train vers le sol de l’autre main. Ne forcez pas et, si le chat s’empare de la friandise avec ses pattes, recommencez l’exercice. “Couché” est facile à apprendre aussi. Mettez le chat sur une table (une table où l’animal a le droit d’aller, faute de quoi le message serait incompréhensible). Faites-le s’asseoir puis, une friandise entre les doigts, baissez la main jusqu’à toucher la table et reculez-la lentement, tout en disant : “couché”. Dès que le chat se met dans la position voulue, récompensez-le. S’il ne s’allonge pas, mais se penche en avant ou veut se lever, placez doucement une main sur son arrière-train alors qu’il est en position assise, pendant que vous éloignez la friandise. Si vous allez trop vite, le chat se lèvera quoi que vous fassiez, il faut des mouvements lents. N’appuyez pas sur les épaules de l’animal et ne tirez pas sur ses pattes avant pour le forcer à prendre la position. C’est ce qu’on fait avec un chien, mais ça ne marche pas avec un chat, qui reculera et pourra même paniquer. Récompensez-le chaque fois qu’il s’allonge, si brièvement que ce soit et même si vous l’avez aidé. Si vous prenez votre temps, l’animal finira par se coucher quand il comprendra qu’une récompense l’attend. S’il ne comprend pas tout de suite, arrêtez l’exercice et recommencez le lendemain. Si vous l’énervez ou l’impatientez, le dressage restera inefficace.  

lire plus...»
L'apprentissage de la laisse

L’apprentissage de la laisse

Si vous voulez que votre chat puisse jouir des bonnes choses de la vie en extérieur, assurez sa sécurité en lui apprenant à porter une laisse. Même si vous n’avez pas l’intention de l’emmener dehors, la laisse a son utilité. Ainsi, lors d’un déplacement, vous disposez d’un moyen de contrôle supplémentaire quand vous le sortez du panier. Tous les chats ne se font pas à la laisse. Un animal timide et nerveux trouvera plus de sécurité  dans votre intérieur immuable. Les bruits, odeurs et spectacles imprévisibles de l’extérieur peuvent renforcer sa nervosité. Un animal que la simple vue par la fenêtre d’un autre chat dans le jardin perturbe sera encore plus agité dehors, confronté aux odeurs de chats inconnus. Vous pouvez aussi vous trouver face à un chat qui exige de sortir ou décide qu’il n’attendra pas votre permission et essaye de s’échapper. Un autre élément négatif est qu’à l’extérieur votre chat courra le risque d’attraper puces, tiques et maladies contagieuses. Maintenant qu’on a abordé les aspects négatifs, il n’est que juste de parler des aspects positifs de la laisse. Se promener dehors en sécurité peut être l’aventure rêvée pour un chat qui a besoin de stimulation. Quand il fait beau, ce peut aussi être une bonne façon dépasser du temps à l’extérieur avec votre chat. Sortir un chat en laisse ne signifie pas marcher à grands pas et ne ressemble en rien à une promenade avec un chien. D’abord, il vaut mieux rester dans votre propre jardin, c’est beaucoup plus sûr, car vous avez moins de chances de rencontrer d’autres animaux. Si votre chat s’agite ou si vous lâchez la laisse, il sera dans un territoire plus familier, il risque moins de paniquer et dans ce cas, vous n’aurez pas à aller loin pour le ramener chez vous. Une autre raison pour cela est qu’il vaut mieux ne pas lui laisser croire que vous acceptez de le laisser vagabonder hors de son territoire. Ainsi, au cas où il s’échapperait de chez vous, il aura plus tendance à rester à proximité. Comment l’habituer à la laisse D’abord, il vous faut un équipement convenable, c’est-à-dire une laisse légère. Ne prenez pas une chaîne ou une lourde laisse de cuir – il ne s’agit pas de promener un rottweiler. Plus la laisse est légère, mieux ça vaut : ce sera plus facile pour vous et le chat s’y habituera plus vite. Il vous faudra un harnais plutôt qu’un simple collier dont le chat pourrait se dégager. Choisissez un harnais qui se ferme au cou et à la poitrine, ce sera plus agréable pour le chat s’il tire sur la laisse parce que ça ne lui serrera pas le cou. Ces harnais sont dits “en H”. Préférable aux harnais “en 8”, car ceux-ci serrent le cou quand la laisse se tend. Une fois fixés sur le chat, ces harnais évoquent un “H” couché et, quand la laisse se tend, l’animal ne sent qu’une pression sur le torse, qui ne le gênera pas. Les harnais “en 8” présentent deux boucles, l’une se fixe autour du cou et l’autre autour du torse, juste en arrière des pattes avant. Quand on tire sur la laisse, la tension des pattes avant. Quand on tire sur la laisse, la tension devient inégale et la partie collier se resserre. Assurez-vous que les vaccins de votre chat sont à jour avant de le sortir. Il lui faut aussi une médaille d’identification au cas où il vous échapperait. Si c’est la saison des puces, utilisez un traitement préventif. Commencez à habituer l’animal au harnais et à la laisse chez vous pendant quelques semaines. La première fois que vous lui passez le harnais, comportez-vous comme d’habitude et donnez-lui une friandise, un repas, ou bien, jouez avec lui. Laissez-lui le harnais de quinze à trente minutes. Recommencez avant le repas suivant. Si votre chat a toujours de la nourriture à sa disposition, servez-vous de friandises ou de jeux pour détourner son attention. Si votre chat se débat trop quand vous essayez de lui passer le harnais, ne le bouclez pas, laissez-le posé sur lui et détournez son attention. Quand le chat se sentira plus à l’aise, laissez-lui le harnais pour de plus longues périodes dans la journée et, en cas de résistance, offrez-lui une diversion positive. Ne laissez pas le harnais sur l’animal hors de votre présence, il pourrait s’empêtrer dedans s’il s’impatientait. La deuxième semaine, faites lui faire connaissance avec la laisse. Fixez-la au harnais, mais ne tirez pas dessus. Il faut d’abord que le chat s’habitue à l’idée d’être relié à quelque chose. Si la laisse est assez légère, permettez au chat de la traîner derrière lui pendant que vous lui offrez une diversion positive. Veillez à ce que la laisse ne s’accroche pas quelque part. Une fois l’animal accoutumé à ce nouvel accessoire, vous pourrez passer à la suite du dressage. Avertissement très important : n’essayez pas dès ce moment de tirer sur la laisse ou votre chat bien élevé se transformera en hurlante tronçonneuse à fourrure. La meilleure façon de lui apprendre à marcher en laisse est, comme toujours, la corruption. Ayez des friandises sur vous et, tenant la laisse lâche, faites un pas devant l’animal en lui montrant une friandise. Quand il s’avance, dites : “allons nous promener”. Donnez-lui la friandise et faites un pas de plus en lui en montrant une autre. Lorsqu’il bouge, répétez  : “allons nous promener”. Recommencez assez souvent pour que le chat s’habitue à marcher à vos côtés, puis essayez de tirer très doucement sur la laisse en avançant, sans à-coup. La traction doit être à peine avancé pour lui faire comprendre que c’est le fait de marcher que vous récompensez. Il lui faudra toutefois s’arrêter pour manger ce que vous lui avez donné, ne vous attendez pas à ce qu’il marche sans cesse. Lorsque votre chat accomplira facilement cet exercice, commencez à le promener en laisse chez vous. N’essayez pas de sortir avec lui avant qu’il soit parfaitement à l’aise. Il ne faut pas qu’il se débatte quand vous exercez une traction sur la laisse. Cette phase durera de deux à trois semaines. Quand vous sortirez avec le chat, restez près de la maison et pour peu de temps. Cette nouvelle expérience sera difficile pour l’animal. Emmenez une serviette de toilette pour y envelopper le chat s’il s’agite trop ; vous éviterez d’être griffé. Les chats sont des prédateurs pleins de curiosité et au sens du territoire développé, et en mener un en laisse sera une nouveauté pour vous aussi. L’animal s’arrêtera sans cesse pour renifler une odeur intéressante, observer un papillon, suivre un insecte ou simplement s’allonger au soleil. Si vous essayez de le faire avancer, il prendra peur et vous aurez échoué. Laissez-le explorer à loisir, mais ayez toujours quelques friandises en poche et continuez de temps en temps à répéter le mot promenade. En marchant, méfiez-vous des dangers potentiels comme les chiens ou même les enfants en vélo. Lors de vos premières promenades, vous ne saurez pas comment le chat va réagir à des bruits soudains ou à l’apparition d’autres animaux (même un écureuil peut le terrifier). Si vous voyez approcher un chien ou un autre chat, prenez sans hâte le vôtre dans vos bras et rentrez chez vous. N’essayez pas de présenter votre chat au caniche des voisins. Quand vous sortez en promenade et en revenez, prenez le chat dans vos bras pour franchir le seuil au lieu de le laisser marcher, il ne faut pas que l’animal croie avoir le droit de sortir dès qu’une porte est ouverte. Sortez-le dans vos bras et posez-le à terre dehors : à la fin de la promenade, portez-le dans la maison et déposez-le loin de la porte pour enlever son harnais. Souvenez-vous que rien ne doit se passer près de la porte d’entrée. S’il vous est possible, ne vous servez pas de la porte d’entrée, mais d’une porte de service reliant la maison à un garage. Comme cela, il ne fera pas de rapprochement entre la porte principale et l’extérieur, il n’essaiera pas de s’enfuir par là. Si vous en avez la possibilité, procédez à un tel arrangement, même si c’est moins pratique pour vous. Il ne faut pas que votre chat guette près de la porte d’entrée une occasion de s’enfuir.      

lire plus...»